Peur et désir
Datte: 01/03/2018,
Catégories:
fh,
fplusag,
extracon,
Collègues / Travail
fépilée,
campagne,
caférestau,
voyage,
intermast,
Oral
fdanus,
humour,
occasion,
... rafraîchit. Je suis toujours étonné de voir la quantité de chose qu’une femme arrive à faire tenir dans son sac. Nous nous dirigeons ensuite vers le bar, où Bernadette règle l’addition comme d’habitude en demandant une facture avec TVA. Une chose bien naturelle puisque c’est l’usine qui paye. Ce point réglé, il est enfin temps de prendre la direction du parking pour récupérer sa voiture. De mon point de vue, Bernadette est bien accrochée. Mais du sien, c’est peut-être moi qui suis bien accroché. Une fois dans la voiture, je pose ma main sur la cuisse de Bernadette qui bloque immédiatement mes ardeurs en me déclarant : — Soyez sage ! Ici, tout le monde peut nous voir.— Vous avez raison. On s’arrêtera un peu plus loin ; il y a sûrement un coin plus discret avant d’arriver à Castres.— Je pense.— … et si possible au bord de l’eau : j’adore regarder et écouter l’eau quand je caresse les cuisses d’une femme.— Vous n’êtes pas un garçon simple… Un ou deux kilomètres plus loin, Bernadette tourne pour prendre une petite route, ou plutôt un chemin qui semble n’aboutir nulle part. — Au fond, il y a une vieille usine qui a fermé il y a quelques années, m’annonce-t-elle. Aujourd’hui, il ne doit plus y avoir grand-monde qui vient ici. Bernadette s’arrête à une centaine de mètres de l’usine, à côté d’un petit bosquet, avant de me déclarer : — Si jamais on rencontre quelqu’un ici, je pourrai lui dire que je vous montre une friche industrielle.— Tiens ! Vous aussi vous vous y mettez aux ...
... alibis. Nous sortons de la voiture en regardant autour de nous, puis nous pénétrons de quelques mètres dans le petit bosquet. Je prends Bernadette dans mes bras et elle m’embrasse comme une furie. Tout son corps participe. Je ne m’attendais pas à autant d’enthousiasme de sa part. — À faire un péché, autant ne pas le faire qu’à moitié, me confie-t-elle avant de me mordiller le cou. Je passe ma main sous sa chemisette, je fais sauter la fermeture de son soutien-gorge pour être plus à mon aise et je découvre ses seins : une vraie merveille. Cette femme est vraiment bien bâtie. J’aime sa poitrine un peu lourde, ferme et sensible qu’on peut prendre à pleine main. À cet instant, je me mets à penser qu’il est surprenant qu’une femme comme elle soit laissée à l’abandon, un peu comme l’ancienne usine qui est devant nous. C’est pourquoi je ne peux m’empêcher de lui lâcher : — C’est idiot que votre mari ne soit pas plus entreprenant avec vous, c’est…— Dites le lui ! Lui, il préfère les « vieilles poufs vulgaires », celles qui le flattent… Moi, je ne suis que la mère de ses enfants.— …— … dont il ne s’occupe pas beaucoup du reste, ajoute-t-elle quelques secondes plus tard. Bernadette se lâche sur tous les plans, y compris celui du vocabulaire. À cause de son maudit pantalon, je ne peux pas faire grand-chose. Caresser un morceau de tissu n’est pas vraiment ma tasse de thé. Je lui demande donc pour la deuxième fois d’en redéfaire le gros bouton. Bernadette s’exécute immédiatement et baisse la ...