Un homme heureux
Datte: 05/03/2018,
Catégories:
Collègues / Travail
amour,
Oral
fsodo,
... que je ne bouge pas. L’amant d’Isabelle s’avance et cherche à me pousser dehors. Je me retourne et le frappe au foie, l’envoyant directement au tapis. Je sors le visage figé. Personne n’ose s’interposer pour m’arrêter. Je pars. L’arrivée dans la section où il y a des virages dangereux, me tire de mes réflexions. Dans une courbe assez serrée, il me semble apercevoir une silhouette. Je ralentis. En effet, c’est une femme, grande, avec une robe simple mais très belle. Je m’arrête. — Pardon monsieur, pourriez-vous me conduire à un hôtel ?— Je veux bien vous prendre, mais pour trouver un hôtel en cette saison, ce sera difficile.— D’autant que j’ai perdu mes papiers et mon argent.— Montez, nous discuterons de tout ça dans la voiture. Je démarre, fasciné par cette beauté. La robe découvre ses genoux, elle est superbe. Je vais lui proposer une solution. — Je puis vous dépanner, j’habite une petite maison avec deux chambres. Je vous invite à venir passer la nuit.— Oh vous, je vous vois venir.— Madame, je vous assure que je ne vous ennuierai pas, je ne vous toucherai pas.— Bien, puisque je n’ai pas d’autres solutions. Cette femme m’intimide. Une classe terrible, et même si je ne lui avais pas fait cette promesse, je ne pourrai la toucher. Je loue dans un lotissement récent. Je l’invite à entrer, lui propose une boisson, mais elle me dit qu’elle est fatiguée. Je lui montre sa chambre. J’ai mis très longtemps pour trouver le sommeil. L’affront que je viens de subir de la part ...
... d’Isabelle, me trotte dans ma tête. Le lendemain matin, après m’être douché, évitant de la réveiller, je vais chercher des croissants. De retour, je la retrouve prête, habillée, aussi belle que la veille. Après le petit-déjeuner, je lui propose d’aller promener et de manger dans un petit restaurant. Toute la matinée nous arpentons la ville. Je lui demande si elle m’autorise à la photographier. — Cela ne sert à rien.— Mais si, j’aurai un souvenir de cette merveilleuse journée. Elle hausse les épaules. Je la saisis plusieurs fois, devant des monuments dans les jardins municipaux. Nous avons passé une journée merveilleuse. Je ne me souviens pas de ce que nous avons dit, j’étais fasciné. Elle a accepté tout naturellement de revenir à la maison. À peine entrés, elle me regarde et dit : — Je vais te payer en nature, de la magnifique journée que tu m’as fait vivre.— Mais madame, je vous ai promis de ne pas vous toucher !— Ne me dis pas que tu n’as pas envie de me baiser. Tu bandes comme un cerf. En un instant, elle est nue. Je ne pourrais jamais décrire la nuit que nous avons passée. Elle a été une maîtresse extraordinaire, prenant toutes les initiatives, m’acceptant dans tous ses orifices. Jamais je n’avais fait autant de fois l’amour, connu autant de plaisir. Puis je me suis écroulé. La sonnerie du réveil me tire de mon sommeil. Je suis épuisé. Je me tourne et tend le bras pour toucher ma compagne. Elle n’est pas là, mais surtout, le lit est parfaitement en ordre alors que nous avions tout ...