Nouvelle prof
Datte: 07/03/2018,
Catégories:
fh,
hplusag,
fplusag,
jeunes,
Collègues / Travail
profélève,
danser,
jalousie,
Oral
pénétratio,
fsodo,
f+prof,
... que la vieille n’était qu’une pauvre femme frustrée et jalouse. L’année scolaire reprit son cours. Mes élèves travaillaient, mes cancres bullaient. L’un des deux cependant semblait avoir pris conscience de l’objectif final qu’était le bac et se mit à être plus attentif, moins dissipé. Je le vis même un jour écouter tout mon cours et prendre des notes. J’étais heureuse pour lui et contente de moi. Je m’empressai de rejoindre Philippe pour lui annoncer que j’avais gagné mon pari. Au détour d’un couloir, je tombai sur lui. Mais il n’était pas seul. Il parlait avec la jeune stagiaire, ils étaient très proches. Elle rigolait bêtement à ce qu’il disait et lui caressait le bras. Je m’approchai à grands pas et me mis entre eux, ignorant la fille. — Ça va ? Je te dérange pas ?— Non, pas du tout.— Elle te plaît ? Ou tu vas peut-être me dire que c’est une relation de travail. Vous aviez vraiment l’air de bosser !— Qu’est ce qui te prend ?— Il me prend qu’on m’avait prévenue que tu allais lui tourner autour. Je ne voulais pas le croire !— T’arrêtes un peu ! On n’a jamais dit qu’on devait pas voir d’autres personnes !— Alors t’as eu ce que tu voulais de moi, c’est ça ?— Voila, t’as tout compris. Maintenant lâche-moi et va bosser. Je le giflai et m’en allai en courant et en pleurs. Je m’enfermai dans les toilettes jusqu’à la fin de la journée. Je rentrai chez moi et appelai pour dire que je ne pourrai pas venir le lendemain. Je restai au lit toute la journée. Je le détestais, je m’étais ...
... fait avoir. Je n’avais pas réellement envie d’une relation sérieuse, mais j’avais cru son discours et c’est pour cette raison que je lui en voulais. S’il avait été honnête envers moi, on aurait fait l’amour quelque temps et je ne me serais pas risquée à tomber amoureuse. Je retournai au lycée en prenant soin de l’éviter. Je me concentrai sur mon travail et sur mes élèves qui le méritaient. Ma classe de terminale bossait dur et emmagasinait tout ce que je leur enseignais. Seuls deux élèves ne pouvaient suivre le rythme. L’un d’eux parce qu’il ne faisait aucun effort et n’assistait pas à tous les cours. Le deuxième, Julien, s’était racheté une conduite et la perspective de l’examen l’avait ramené à la réalité. Il était attentif, posait des questions, faisait ses exercices. Malgré tout cela, ses notes étaient toujours aussi catastrophiques. Un jour d’avril, sa mère m’appela pour me demander s’il était possible que je lui donne des cours particuliers. — C’est une bonne idée, madame, mais il vaudrait mieux que ce soit un autre professeur. Il n’a pas l’air de comprendre ma méthode de travail. Peut-être qu’avec un autre enseignant…— Je comprends, mais il m’a dit qu’il voulait que ce soit vous. Il a insisté. C’est sa seule condition pour accepter de prendre des cours particuliers.— Bon, on va s’arranger. Je lui en parlerai. Le lendemain, il pleuvait à verse lorsque je quittai le lycée à cinq heures. Quelques centaines de mètres plus loin, je doublais un jeune homme qui marchait sur le ...