1. Ici ça se Corse


    Datte: 09/03/2018, Catégories: Anal Humour, Voyeur / Exhib / Nudisme

    ... dans le plat. Je sursautais. Je ne supportais pas qu'on vendit la mèche. J'eus sur le champ étranglé la collègue. Il était indubitable que celle-ci avait bavassé. Que pouvais-je faire à présent ? Oui j'avais récupéré depuis hier des billets. Personne n'était venus encore les réclamer. Certes avais-je pris l’engagement de prévenir le copain si une occasion se présentait. Je ne pouvais que céder et obtempérer donc. Cependant j'eus un sursaut de mauvaise foi. J'annonçais en forme de fable qu'un autre couple convoitait à l'instant les mêmes billets.Je la vis devant moi se défaire. Il était vraisemblable et je ne sais pourquoi que ce voyage lui tenait tant à cœur. J'eus presque pitié. J'étais prêt à me raviser et à lui lâcher le morceau. Heureusement si je puis dire, elle prit à son tour le taureau par les cornes. Elle m'abjurât de tout faire pour écarter le couple rival et m'adressant un regard et sourire peu équivoque elle rajouta : « Je te revaudrais cela. Tu sais. » A ce moment je jetais un coup d’œil hâtif sur ses cuisses qu'elle croisa plus haut marquant son frémissement. Un accord ainsi se scella entre nous. Langage des gestes et silence des mots.Je découvris toute la résolution de cette fille. Mon petit doigt me dit que souvent devait-elle procéder ainsi avec d'autres. Elle ne me proposait pas moins de venir chez elle pour déjeuner. Il eût été plus convenable et classique que je l’invitas à déjeuner en quelque estaminet et que je la sautas après dans la bagnole. Je ...
    ... songeais particulièrement à mon pote cocu. Elle n'avait peur ni de scrupule à violer l'intimité de son toit conjugal. Honteux je lui emboîtais le pas. Ils habitaient peu loin. Nous fîmes un détour afin de ne rencontrer ni de voisins ni d'amis. Nous formions un couple de rôdeurs.Juchée sur ses talons, elle les faisait claquer sur le pavé. J'adorais ce déhanchement sensuel qui faisait chavirer tant d'hommes du pays. J'étais pas peu fier qu’elle fit cela pour moi au moins une fois. Cette garce allait m’appartenir. Elle tournait sa tête des fois avec un sourire d'apprêt sur son visage comme pour s'assurer que j’avais mordu. Que je ne lui échapperais point. On eût dit une prostituée ramenant un client. J'eus un dernier scrupule qu'on nous vit. Ses voisins devaient être familiers qu'elle ramena un mec sous le toit. Comment mon pote pouvait-t-il supporter cela ?Je ne remarquais en ces gestes aucune réticence. Tout se procédait en fluidité. On eût dit de ces danseuses et femmes légères qui emportent en leur valse frémissante le mâle harponné peu avant. Moi-même étais-je sous le charme comme enivré. Pourtant je n'avais rien bu. Je prenais cela comme un beau voyage comparable à celui de la Corse dont celle-ci rêvait. J'eus envie de lui avouer qu'elle ne me faisait pas moins plaisir que moi lui concédant son billet convoité. Échange de bons procédés nous n'avions rien à regretter. Nous étions des malotrus faisant une bonne affaire.Il y avait pour tout déjeuner une salade de tomate et de thon ...