1. Cloé, fille de Camargue


    Datte: 10/03/2018, Catégories: Première fois

    Je n'ai pas connu de fille se prénommant Cloé. Ce n'est pas arrivé. Malheureusement. Et je le regrette bien car ce nom chante en moi et je suis sûr que si j'avais connu une fille prénommée Cloé, j'eusse été tendrement amoureux d'elle. Immédiatement fou amoureux. Cloé aurait été brune avec cheveux mi-longs bouclés tombant sur ses épaules. Épaules nues dégagées de robe légère d'été, cotonnade à fines bretelles et seins lourds libres sous plastron imprimé Liberty façon Laura Ashley. Grande fille, Cloé. Buste long et jambes longues interminables. Cou de girafe portant sa petite tête de souris mutine aux prunelles vives agitées en recherche de je ne sais quoi ni qui, peut être de moi ... en fait sûrement en cherche de moi, d'évidence. Cloé était souriante et c'est à moi qu'elle souriait. Et j'en étais fort aise. Cloé avait des fesses rondes qui tendaient le tissu de la robe, relevant celui-ci haut sur l'arrière de ses cuisses. Ses cuisses étaient fines et musclées et on sentait bien qu'elle n'avait qu'un geste à faire pour sauter, telle reinette à l'étang, de la rive jusqu'à cette feuille de nénuphar flottante. Et qu'elle nous materait alors attentive déterminée à ne pas se laisser approcher. Féline, sur ses gardes quoi. Cloé, mon rêve, mon fantasme, Cloé était fille jeune. Vierge. Cloé n'avait pas encore connu l'homme. L'Hombre. Et oserais-je l'avouer, c'était ça surtout qui me plaisait qui m'attirait vers elle. Cloé me matait et j'en étais en bienitude totale. Ses seins très ...
    ... pleins trés ronds gonflaient le chemisier blanc et l'on voyait bien qu'elle n'avait recours à aucun artifice pour les tenir, les soutenir. Ces seins-là vivaient leur vie de seins sans nul besoin de harnais ou autre prothèse sustentatrice. C'étaient des seins autoporteurs solides puissants doués de naturelle capacité d'encorbellement. Je voyais les ruelles de Colmar ou autre village alsacien en architecture proéminente. Cloé, une Gretchen d'Alsace ? Non, du tout, Cloé était fille de mon pays, de Camargue. Je la voyais dans la prairie close en robe longue d'Arlésienne entre trois veaux noirs cornus. Libre de contenance, légère, cheville fine et tête haute. Elle avait en mains un bouquet de fleurs sèches. Dans ma tête, la robe de cotonnade Soleiado chaude dessinait ses courbes, épaules larges hanches larges aussi et je savais sa taille fine. Je voulais y poser la main. Nous, les gars, on montait les chevaux blancs pour porter aux filles des fleurs et des fruits. C'était comme un rite, une comédie, nous tous en ligne, bêtes piaffant. Les copains étaient mes concurrents et je voulais être le seul à avoir les faveurs de Cloé. Ce jour-là, Cloé était ma Magali. Et moi je voulais la gagner. Magali, prénom des filles de notre adolescence et de notre pays, Magali de Provence, filles arlésiennes dans l'arène en triplette en habit de tradition, belles brunes de peau et de chevelure, corsetées de dentelle blanche, souriantes heureuses d'être là et de participer du décor du moment. Cloé, ma ...
«123»