1. la dirigeante


    Datte: 12/07/2017, Catégories: Mature,

    ... n’attendaient que cela. Il lape ses grandes lèvres qui sont en eau, il aspire son clitoris et le mordille avec les dents, puis il se délecte avec sa langue dans son puits de plaisir. Dans un premier temps, Christa se laisse aller, sans rien dire. Puis, sans prévenir, elle repousse la tête de Philippe avec ses mains et lui redemande avec insistance :— Viens sur moi tout de suite et fais-moi l’amour. J’ai tellement envie de toi… une envie à hurler.Philippe relève la tête. L’impatience de son amante crève les yeux. Il baisse son pantalon et son slip, agrippe Christa par les hanches et la pénètre lentement, avec jubilation, mais sans penser à prendre la moindre précaution. Il est dans un univers de chaleur, de bien-être et d’onctuosité. Christa pose ses jambes sur ses épaules. Cette position associée aux bas-jarretières semble très indécente à Philippe et l’excite au plus haut point. Christa tente de le modérer pour que la fin n’arrive pas trop vite :— Prends ton temps, Philippe, prends tout ton temps, je veux profiter au maximum de toi.Philippe rêve. Il regarde sa grande blonde, débraillée, la veste ouverte, les bras tombant, mais curieusement avec le visage très détendu, comme si elle était ailleurs, dans un songe, comme si son esprit avait quitté son corps. Tout d’un coup, Philippe reprend conscience, il se raidit et s’écrit bruyamment :— Oh, merde ! Je n’ai rien mis pour… pour…Presque instantanément Christa sort de sa douce torpeur et lui répond :— Pour faire l’amour ?— Euh, ...
    ... oui !— Tu ne crains rien avec moi, Philippe. La dernière fois que j’ai fait l’amour sans rien, c’était il y a deux ans avec mon mari. Depuis j’ai toujours pris des énormes précautions. Tu peux me faire confiance.— Et toi… tu n’as pas peur avec moi ?— Non, à cause d’Isabelle et de sa fille. Tu ne veux pas en faire une malheureuse ou une orpheline ?— Non, bien sûr que non.— Alors continue de me faire l’amour, lentement, très lentement… Pense à mon plaisir, je penserai au tien… J’aime tellement te sentir dans mon ventre, comme ça, sans rien… Prends ton temps chéri, prends tout ton temps… et ne dis plus rien.Philippe contemple le corps si calme de son amante. Son esprit se remet à vagabonder. Le silence, les vitraux et cette atmosphère étrange lui font revenir en tête ces vers de Baudelaire dans « l’invitation au voyage » :« Là, tout n’est qu’ordre et beauté,Luxe, calme et volupté. »Philippe ressent, peut-être pour la première fois de sa vie, que son corps est complètement au diapason avec un autre corps, sans v******e, sans cris, sans le moindre détail qui ne puisse perturber ce luxe, ce calme et cette volupté.— Rejoins-moi, Philippe, viens, n’arrête pas, je vais jouir…Christa jouit en regardant Philippe, en prenant son temps, tout son temps, son visage est calme et apaisé. Sa jouissance est intérieure, non extériorisée, seulement trahie par quelques petites contractions, mais sans plus. Une incroyable détente, du bien-être, de la joie. Un seul grand signe extérieur, les parties ...
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