1. la dirigeante


    Datte: 12/07/2017, Catégories: Mature,

    ... que tu m’en parles un peu plus, je ne voudrais pas que tu me prennes pour son clone.— Oh, non ! Rassure-toi, Philippe, vous êtes à 100% opposés.— Si tu le dis… Il n’a pas le même prénom que moi, j’espère ?— Non, il s’appelle Jacques.Philippe reste pensif, qu’est devenu ce Jacques, pourquoi ne l’a-t-elle pas épousé. Il aimerait en savoir beaucoup plus sur cet homme qui est peut-être devenu un architecte connu. En final il s’aperçoit qu’il ne sait pas grand-chose sur Christa, alors, qu’à l’inverse, elle en connaît déjà beaucoup sur lui et sur Isabelle. Un point supplémentaire à aborder au restaurant tout à l’heure.Il est maintenant grand temps de quitter ce nid d’amour ou plutôt cette cage d’escalier. Philippe sonne la retraite en donnant une grande claque sur les fesses de Christa, en ayant pris soin auparavant de soulever la jupe de son tailleur, pour être plus efficace. Il ramasse ensuite son micro-ordinateur, vérifie que rien n’est tombé des poches de sa veste, et lance en dernier sur un ton qui se voudrait autoritaire :— Allez viens, grosses fesses ! On va à l’hôtel. Tu vas pouvoir enfin prendre ta douche.— Tu les trouves vraiment grosses, mes fesses ?— Non ! Elles sont justes comme il faut, elles ont simplement besoin d’être honorées.— Tu as de la suite dans les idées, mais pas tout de suite, sois patient.Un peu avant d’arriver en bas de l’escalier, le téléphone de Philippe se met à sonner. Il jette un coup d’œil pour repérer l’appelant, mais ne répond pas. Christa ...
    ... s’en étonne :— Tu ne réponds pas ?— Non, c’était Isabelle, elle vient sûrement de rentrer. Je la rappellerai quand tu prendras ta douche. Elle va sûrement me demander comment s’est passée ma démo logiciel à la Fédération du bâtiment. J’en profiterai aussi pour appeler ma mère qui doit mourir d’inquiétude.— C’est sympa comme ça à ton âge de penser encore à sa petite mère. Mon fils ne m’a pas appelée une seule fois depuis que je suis arrivée à Paris.— Moi j’appelle mes parents tous les deux jours, juste une minute ou deux, pas plus, le temps de prendre de leurs nouvelles.— Et tu les vois souvent ?— Oui, deux ou trois fois par semaine, quelques fois avec un de mes amis, quelques fois avec la fille d’Isabelle quand sa mère rentre tard. Mes parents sont très accueillants. Je n’aime pas manger seul. Avec eux je reste en contact avec toute la famille et leurs amis… Et puis j’en profite pour apporter du linge à laver.— Quoi ! C’est encore ta mère qui te lave et te repasse tout ton linge ?— Oh non, pas du tout. Isabelle en fait la moitié.— Mais, Philippe, tu as été très très mal habitué.— Chez toi, c’est ton fils qui lave ses affaires ?— Euh non. Il est encore étudiant.— Alors ne dis pas le contraire de ce que tu fais. Beaucoup de mes collègues font comme moi, et en plus j’adore porter une chemise en pur coton qui a été repassée avec soin et avec amour.— Vous êtes une génération d’assistés !— Alors, merci mesdames de nous assister, c’est trop sympa de votre part.À quelques marches du ...
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