1. Tromper ou être trompée


    Datte: 18/03/2018, Catégories: fh, extracon, copains, Collègues / Travail amourcach, extraconj,

    ... chercher les enfants à l’école, de jouer un peu, de faire à manger… *** Plus je couche avec Karim et plus j’ai envie de mon mari. Mais lui… J’aimerais tant que mon homme soit ravi de ce regain d’intérêt pour le sexe, qu’il le partage. Je ne serais plus une femme adultère mais une croisée de l’amour en mission pour sauver son couple. Ce serait beau et romantique. Au lieu de quoi, il me demande d’être raisonnable, rappelle nos devoirs de parents, invoque la fatigue du travail. Visiblement, pour lui, depuis que je suis maman, je ne peux plus être amante. Je nous voudrais ardents mais il ne cesse de me refroidir. Ce dimanche, il m’a même glacée, gâchant ainsi un week-end en amoureux qui avait merveilleusement bien débuté. Un hôtel de charme, les enfants déposés chez leurs grands-parents, deux jours et deux nuits rien que pour nous. Pour nous retrouver. Des retrouvailles qui ont commencé dès l’arrivée dans la chambre. Cela faisait une éternité que nous n’avions pas fait ça sous la douche. C’était délicieux. Tout comme la collation qui nous a été servie dans la chambre. Une nourriture bienvenue avant une longue nuit d’amour où j’ai vraiment eu l’impression de retrouver le jeune homme attentionné et imaginatif dont je suis tombée follement amoureuse. Comme une renaissance dont j’ai profité à nouveau le samedi soir. Le lendemain, au réveil, j’étais heureuse, persuadée que tous les morceaux de notre couple s’étaient recollés. J’en étais même à considérer l’arrêt de ma relation avec ...
    ... Karim. La seule évocation de son nom a suffit à me donner envie de réveiller mon mari de la plus coquine des façons. Une main fureteuse sur son bas-ventre. Un sexe qui finit de durcir sous mes doigts. Et mon mari qui me tourne le dos. Je reviens à la charge, repars à la recherche de son membre et… il se tourne sur le ventre. Plus tard, il m’explique qu’une longue journée nous attend et qu’il n’est pas raisonnable de commencer ainsi la journée. Le chemin du retour, le déjeuner chez les beaux-parents, les enfants, la maison à remette en ordre… la récréation est finie. Rideau. *** Plus de six mois que je suis avec Karim. Moins de sept semaines depuis ce maudit week-end. Je m’épanouis ainsi. Je vois mon amant une à deux fois par semaine. Généralement chez lui. Le plus souvent, du temps de midi ou pendant une demi-journée de récupération. Cela peut durer de longues heures ou, si le temps nous presse, moins de vingt minutes. Je baise et prends ma ration de plaisir pour mieux m’en retourner vers ma maison et mon rôle de mère. *** Jamais mon mari ne m’a fait l’amour aussi sauvagement. Il est déchaîné et je suis impressionnée par la vigueur de ses coups de bassin ainsi que par son endurance. Et que dire de ses mots ? Je le connaissais presque muet au lit, il est devenu parlant. Jusqu’à présent, j’avais eu droit aux doux mots d’amour susurrés et aux questions délicates relatives à mon plaisir. Là, ce sont des mots crus qui fusent dans la chambre, des mots qu’on croirait sortis d’un film ...
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