1. Garder scellées mes lèvres


    Datte: 25/03/2018, Catégories: fh, fplusag, extracon, Collègues / Travail cérébral, revede,

    ... convoitise.Soudain faibles, mes jambes fléchissent. Pendue au cou de mon bourreau, je lui abandonne mon corps. Il le bascule en douceur sur le sommier grinçant, se penche sur moi.Je veux sa langue. Je n’ai jamais été aussi près de Yannick, et j’ai du mal à ne pas le dévorer du regard. Il est assis juste à mes côtés, concentré sur l’écran qui affiche le fruit de son travail. Il m’a demandé de le relire, mais c’est lui que j’examine. Bon sang, comme il est beau. Ses doigts jouent à enrouler sa mèche rebelle, que dirait-il si je les prenais et les portais à mes lèvres. Et si je les suçais ? J’ai découvert son odeur il y a un instant, quand je me suis penchée sur le clavier. J’étais si proche de son épaule que j’en ai senti l’arôme viril. Je devine presque son goût sur ma langue. La saveur de sa peau… Je crois que je perds pied. J’ai l’impression que lui non plus n’est pas très concentré sur son rapport. Ses oreilles se sont empourprées et sa main caresse nerveusement sa cuisse. Est-ce que je lui fais de l’effet ? Est-ce que je lui fais peur ? Il me regarde enfin ! Ses yeux vert transparent brillent d’un éclat mouillé et retiennent mon souffle. Là, c’est moi qui me fais peur. Vite, tourner la tête et ne pas l’embrasser ! Fixer l’écran, même pour ne rien lire ! Je ne dois pas… Je n’ai pas le souvenir d’avoir été autant excitée. J’étais à deux doigts de lui manger les lèvres. De commettre l’irréparable. Je n’ai pas ressenti d’émotions aussi fortes depuis si longtemps ! J’en ...
    ... frissonne encore. Je pourrais peut-être prolonger l’intensité de ce moment et en profiter davantage… Voilà. Comme ça. En glissant ma main sur l’assise de sa chaise, je me rapproche sensiblement de lui. J’effleure presque ses fesses de l’intérieur de mon poignet. L’a-t-il senti ? Ma poitrine frôle son bras. Je le laisse s’y appuyer timidement. Le contact se fait plus lourd. Des milliers de décharges électriques parcourent ma peau. Je savoure l’instant présent. Je le sens totalement à moi, à la fois passionné et appliqué. J’avais oublié à quel point être le centre d’attention est agréable. Je redeviens l’objet du désir qu’il faut choyer pour qu’il s’épanouisse.Mon corps entier répond aux sollicitations de sa bouche. Je n’en contrôle plus les réactions. Il navigue en moi et je sens gonfler les flots de l’orgasme. Un tsunami sensationnel se profile à l’horizon.Mais j’ai encore le temps de l’entraîner dans ma perte.Je le repousse à nouveau afin d’inverser les rôles : à son tour de soumettre son corps à mes caresses. Je jubile déjà en imaginant les tortures que je vais lui infliger. Son sourire me nargue ? Qu’il prenne garde : il va découvrir à quel point j’ai soif de revanche !Son pantalon va vite retrouver ma petite culotte sur le carrelage. Je veux sentir sa queue dans mes doigts. En mesurer la fermeté. En vérifier le goût. Et surtout, contempler sur son visage la fin de sa superbe : lorsque ses yeux se ferment et qu’il ne maîtrise plus l’expression de son plaisir.Il ne résistera pas ...