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Bergen (2)
Datte: 25/03/2018, Catégories: Gay
... même temps que moi, à se préparer un café pendant que ne portant rien d’autre qu’un shorty en dentelle je faisais la vaiselle… Je revoyais son torse noueux, sa longue silhouette et ses bras qui semblaient durs et soyeux, et je glissais un doigt dans ma fente en imaginant son membre grossir dans son maillot quand il regardait mes fesses… ixfioojc Il ne pouvait pas ne pas les voir. Je trouvais toujours un prétexte pour déambuler à demi nu dans la maison : un livre à aller chercher dans le salon, regarder le soleil de minuit sur la terrasse, arroser les plantes du balcon vétu d’une simple chemise trop grande et d’un micro slip transparent. J’avais toujours aimé la lingerie, j’avais toute une collection de hauts et de bas, sobres ou plus sexy, et même certaines pièces que j’avais achetées par gourmandise et très peu portés, par manque d’opportunités peut-être. Sans tout à fait m’en rendre compte (encore que…) j’avais poussé loin ce petit jeu de provocation sensuelle en arborant sans gêne ma panoplie habituelle de sous vêtements. Aprés tout je ...
... n’avais rien fait d’extraordinaire, simplement portés les mêmes choses que d’habitude, quoique de manière un peu ostentatoire peut-être. Mais jusqu’ici il n’avait émis aucune protestation, n’avait pas paru géné le moins du monde. Il me parlait de sa thèse (une histoire de biologie moléculaire à laquelle je ne comprenais pas grand-chose…), des auteurs qu’il lisait (Ibsen Mankell, Douglas Kennedy) et de la Norvège, que je connaissais finalement très peu voire pas du tout. Je lui parlais de la France, de Nantes, de mon travail de graphiste, de mon manque d’enthousiasme pour l’été, et du salut que m’offraient Anders et Tove. J’aurais voulu qu’il me parle de ses amours. Les garçons ? Les filles ? Les deux ? Avait il le temps ? Qu’est ce qui pouvait bien faire battre le coeur d’un garçon aussi studieux et aussi charmant. J’allais peut être me prendre le vent mais je décidais d’en avoir le coeur net. Se languir au mois d’aout en rêvant d’un beau ténébreux silencieux, c’est très intéressant, et très agréable mais il était temps que ce soit l’été pour de bon.