Retour sous un tropique
Datte: 30/03/2018,
Catégories:
volupté,
Masturbation
Oral
nopéné,
La saison des pluies aux Antilles, c’est la Bretagne sous les tropiques. Le vert est devenu gris et la mer est noire. Seule la chaleur indique encore que nous sommes dans les Caraïbes… Le jour tombe. Il a fait très mauvais et j’attends Claire, l’avion de Miami s’est posé à l’heure. Pour une fois, la compagnie aérienne s’est appliquée à me faire ce plaisir. J’entends le taxi rouler sur le chemin de la résidence, bordé de palmiers royaux. Je ne sais pas, quelle attitude adopter, comment l’accueillir. Prendre un air détaché, pour masquer mon impatience ou plutôt rester naturel. Quoique je fasse, j’ai le sentiment que j’aurai l’air d’un collégien maladroit. Elle apparaît, sortant du taxi sous une pluie fine, régulière. Je m’avance dans l’allée et je la regarde marcher vers moi. Elle est, là, brune et souriante, les cheveux mouillés par la pluie. Sa robe aussi, peu à peu, s’imprègne d’eau. La pluie ruisselle sur ses épaules et glisse le long de ses bras, de sa poitrine, en une multitude de gouttes. Lorsqu’elle marche vers moi, ses chevilles sont un peu éclaboussées par la terre ocre du jardin, soulevée par la pluie. Elle porte des chaussures plates, plus à l’aise pour voyager, sans doute. Ses jambes lisses brillent sous la lumière qui perce les nuages. Nous entrons à l’abri, un premier baiser, simple, sans fougue, un baiser de bienvenue. J’attrape une serviette et je la passe dans ses cheveux, sur ses épaules. Nos visages sont proches, elle sent la pluie, la moiteur du soir. Le ...
... temps de préparer de quoi boire et nous parlons un peu de son voyage, du temps que j’ai trouvé long. Des doutes qu’elle avait, lorsqu’elle m’a dit de venir, sur l’idée de ma présence ici à cette période. Elle est au début de la quarantaine, cet âge où les femmes belles sont encore plus belles. Cet âge où elles savent très bien, ce qu’elles ne veulent pas ou ne veulent plus. Cet âge où elles peuvent même parfois écraser les hommes, tant leur charisme est assumé, leur confiance affirmée. Celles que l’on n’ose pas grossièrement contredire, négliger. Celles qui résistent à des hommes, un peu moins sûrs de leur pouvoir, devenant bien moins arrogants, lorsqu’elles les croisent. Je l’écoute parler, regardant le mouvement de ses lèvres, l’arrête de son nez régulier. Ses yeux bruns brillent de malice. J’embrasse doucement ses lèvres qui me sourient. Son corps humide contraste avec ma peau plus sèche, quand ses doigts viennent sur ma nuque pour m’attirer contre elle. J’aime l’embrasser, laisser nos langues se découvrir, se souvenir des premiers baisers, en retrouver lentement les saveurs. Elle s’assoit sur le canapé de la terrasse et finit d’éponger son visage et son cou, devant moi, assis tout près, face à elle. J’aime la regarder, ses gestes amples et ses cheveux qui volent sous ses doigts me projettent quelques embruns sur le visage. Elle rit, se détend, prend le temps de se poser. Je meurs d’envie de la serrer contre moi, mais je sens qu’il faut laisser les choses se passer sans ...