Autres lieux, autres moeurs - Histoires de Sexe

Autres lieux, autres moeurs

... la vérité. Je ne jugerai pas, promis.— Heu… Oui.— Voilà, enfin. Dis-moi plus. Plusieurs fois ? Un amant régulier ? Des hommes que je connais ?— Non, tu ne les connais pas.— Donc, plusieurs ?— Oui, mais pas de tes connaissances. Pas d’amant régulier, juste des aventures…— Je promets que je ne me fâcherai pas, mais j’ai besoin de savoir. Pourquoi ? Tu ne m’aimes plus ? Je ne te satisfais pas sexuellement.— Oh, mon Chéri. Non ! Enfin je veux dire que je t’aime toujours aussi fort. Que tu es un très bon amant. Mais…— Mais, quoi ?— Tu m’aimes trop. Tu me respectes trop. Même nos jeux de provocation avec nos amis sont très soft. J’ai envie par moment, de folie, de rudesse, de sexe sans préparation, par surprise, de positions inhabituelles, dans une voiture, dans un couloir, comme ce soir dans le noir.— Ah !— Tu vois, tu vas m’en vouloir, pourtant…— Non, je ne t’en veux pas, au contraire, c’est juste que je me disais…— Mais quoi ? Dis-moi. Si je t’ai froissé, comment puis-je me faire pardonner ?— Mais je te pardonne.— Oui, je sais, mais…— Il y a une chose qui me ferait plaisir. C’est que tu retournes danser.— Oui, tu as raison, allons nous éclater. Je sens qu’elle de lève du lit. J’allume une veilleuse. Elle va se saisir de sa robe. — Non, dis-je. Pas de robe. Rien. Reste comme tu es.— Coquin. Tu veux que nous allions danser nus.— Toi, seulement.— Moi, mais toi ?— Moi, je vais rester là.— Chéri, tu vois bien que tu es fâché pour tout à l’heure… et le reste.— Pas du tout. Moi, je ...

... vais attendre dans ce fauteuil pendant que toi tu vas retourner là-bas. Tu vas draguer un homme. Cela ne devrait pas être difficile dans cette tenue. Tu vas lui faire sentir combien tu as envie de lui. Tu vas lui demander de te suivre dans ta chambre. La chambre où moi je vous attends. Tu lui expliqueras que ton mari est là-bas et qu’il regardera.— Tu veux que je couche avec un homme sous tes yeux ? Mais…— Tu m’as bien dit que tu voulais plus de changement, plus de spontanéité. Eh bien, voilà ! Elle me regarde, fait quelques pas en direction de la salle de bain pour certainement faire un peu de toilette. — Non, dis-je. Comme cela. Je veux qu’en dansant, tu sentes le foutre de Cédric et le mien.— Franck, tu es certain ?— Oui, va. Je me lève pour effleurer ses lèvres avec les miennes. Puis je retourne m’asseoir. Elle sort. Il lui faut quelques secondes pour que ses yeux retrouvent la noirceur de la nuit. J’attends. Vingt, trente minutes passent. Et si elle n’osait pas ! Ou bien que l’homme la culbute en chemin ! Non, elle entre. En réalité, elle passe le seuil de la porte, laissant dans l’obscurité son bras tendu. C’est comme si elle vérifiait que j’étais bien là. Que je n’avais pas changé d’avis. Un sourire suffit à la rassurer. Son mari est bien dans le fauteuil. Il a même fini de se déshabiller en enlevant sa chemise. Elle avance. L’homme suit. C’est John, le majordome de la maison. Je ne m’attendais pas à lui. Mais après tout c’est une excellente idée. Pour une première fois ...