Coeurs de verre et d'acier
Datte: 03/04/2018,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
Oral
préservati,
pénétratio,
humour,
... pays étaient ses clients. On y jouait quotidiennement avec des centaines de millions de dollars d’économie d’impôts, on s’y évadait fiscalement aux îles Caïman ou autres archipels exotiques. Se faire confier un portefeuille clients dans ce cabinet était une réussite en soi. Mais l’Everest de l’Everest, c’était d’y être nommé associé. Et c’était l’objectif d’Elaine Ashton. Seulement, le parcours était semé d’embûches. Mais pour parvenir à ses fins, Elaine Ashton ne laissait rien au hasard. Jamais. Le plus grand obstacle était la cooptation. Un nouvel associé devait être agréé par l’unanimité des autres. Et les associés étaient tous des vieux schnocks misogynes, membres des mêmes clubs interdits aux femmes. Tous, sauf un maintenant. 000 Personne n’était encore arrivé dans les bureaux, à part eux deux. Murray avait été surpris de trouver Elaine de si bonne heure. Mais tout compte fait, cela tombait très bien. Il n’aurait pas à donner d’explications aux autres associés pour ce qu’il allait faire, ceux-ci n’arriveraient pas avant une bonne heure. C’était l’occasion idéale pour passer à l’offensive. Il allait pouvoir utiliser ses deux armes secrètes en toute impunité. Devenir associé, c’était avoir accès aux deux lieux les plus prestigieux du cabinet, au Saint des Saints. Le premier était la salle du conseil des associés. Le simple fait de passer devant sa porte en marqueterie de chêne et noyer donnait des frissons mêlés de respect et de terreur aux simples employés. La salle ...
... était interdite aux non-associés. C’est dans ce lieu clos que se prenaient les grandes décisions. Les rumeurs les plus folles circulaient sur ce qui s’y était dit et des légendes s’étaient créées autour des grandes affaires fiscales des trente dernières années, que les anciens s’empressaient de raconter aux nouveaux dès leur arrivée. Et aujourd’hui, Murray allait introduire Elaine dans ce lieu mythique. Ce que Murray Travis voulait, Murray Travis l’obtenait. Toujours. — Bonjour Elaine. Vous êtes plus ravissante que jamais, ce matin !— Bonjour, Monsieur Travis. Merci, mais je vous retourne le compliment. Être associé vous va à ravir ! Murray apprécia la remarque. C’est vrai que depuis sa nomination il se sentait radieux. Son avenir était assuré, il n’avait plus qu’à profiter. Elaine s’était levée pour le saluer, il en profita pour la détailler discrètement. Elle avait un tailleur jupe, assez court, qui mettait ses longues jambes en valeur. Le mouvement qu’elle fit en se rasseyant lui révéla qu’elle portait des bas, sans porte-jarretelles. Sa veste était échancrée et laissait voir le corsage dont les boutons soigneusement fermés cachaient la naissance de la poitrine. Elaine ne s’était pas habillée de la sorte par hasard ce jour-là. Elle avait mis son tailleur le plus sexy. Strict, classe, irréprochable, mais sexy malgré tout. Elle savait que Murray arrivait toujours très tôt au bureau, bien avant tout le monde. Elle savait qu’il était sur un petit nuage depuis sa promotion. Elle ...