Révélations - Histoires de Sexe

Révélations

... leur propre plaisir. Puis elle dit d’une voix cassée — Je ne veux pas répondre : c’est la fête ce soir. Tu as gagné Nora ! Tout le monde était stupéfait, et Nora sentit qu’il fallait qu’elle n’insiste pas, et elle tenta de rattraper le coup, ce qu’elle fit avec justesse. — Je dois faire ce que je veux d’Héloïse. Je crois que j’ai envie de la cajoler, et elle s’approcha de la prisonnière d’un soir et lui demanda :— On joue toujours ?— Mais oui, bien sûr, dit une Héloïse avec une sensibilité dans la voix que je ne lui connaissais pas. Nora s’approcha d’elle et entreprit de la prendre dans ses bras, posa sa tête sur les épaules de la belle et la câlina avant de l’embrasser tendrement. Entre-temps, Sylvie s’était postée derrière moi et me lapait les fesses avec entrain tandis que Corinne s’était assise pour mieux nous regarder, sa main toujours à l’ouvrage.— À toi, Nathalie dit soudain Héloïse. Elle avait repris le contrôle de la soirée ! J’eus l’idée de prendre le contre-pied de Nora — Quel est ton plus grand amour ? dis-je désinvolte… Une fois de plus les yeux d’Héloïse semblait semblaient se mouiller. Avais-je commis une gaffe, c’était en rapport avec la question précédente ? La réponse me tomba comme un coup de tonnerre ! — Toi, ma Nathalie, et Corinne aussi ; je n’arrive pas à vous départager, et je n’en ai pas envie ! Soudain, je compris tout son comportement depuis le début. J’eus pas le temps de m’y attarder car Sylvie intervint : — Là, je crois que tu as gagné Héloïse— ...

... Oui, mais je réserve le gage à Nathalie en privé. Détachez-moi, j’ai envie de vous faire l’amour, à vous tous ! Les garçons s’empressèrent et Corinne, Héloïse et moi nous serrâmes dans les bras telles les trois grâces ! Le reste de la soirée fut chaud mais dans une ambiance de tendresse que je n’imaginais pas quand nous l’avions élaborée. Plus tard, alors que je prenais une douche avec Héloïse — Je t’en parlerai plus tard mais tu te doutes bien que j’ai été violée étant jeune. Un ami de mes parents, un soi-disant personnage important. Alors, il fallait ne rien dire… Depuis, j’ai toujours eu des difficultés pour retrouver un partenaire masculin. Et puis il y a eu Éric. Éric et sa douceur, Éric et son ambivalence, Éric et Michel. Je n’ai jamais été amoureuse de lui. C’était de la tendresse amicale. C’est lui qui m’a réappris à jouir d’un pénis. En fait, tu en as été le déclic. Lorsque tu nous as surpris dans la douche, j’ai eu mon premier orgasme avec lui. Je n’avais jamais joui avec un mec, mais il a fallu une fille pour me débloquer. Et tu as été là. Après j’ai eu envie de rattraper le temps perdu, et notre histoire à tous m’a rapprochée de nouveau des filles. Tu sais, cela me fait du bien de t’en parler. Personne n’a jamais su. Voyant mon visage empreint de gravité, elle me dit : — Mais pour l’instant, tu me dois un gage, affirma-t-elle, en me regardant dans les yeux, ses bras autour de mon cou. Puis, elle dit doucement, presque pour pas que je l’entende.— J’ai envie qu’on… ...