Matinée d'essayage (1)
Datte: 13/04/2018,
Catégories:
Voyeur / Exhib / Nudisme
Ceci m’est arrivé quelques semaines après ’Pelotage au concert’. J’étais dans une enseigne de vêtements trop bien connue. Il commençait à faire bien plus froid depuis une semaine et à plusieurs reprises avec mes pulls de mi-saison j’avais grelotté. Quand je frissonnais, comme c’est le cas pour beaucoup de filles, mes tétons pointaient. Quasi systématiquement, je prenais une taille trop petite, j’aimais la sensation d’être moulée, et ceci accentuait naturellement la possibilité qu’on remarque mes petites excroissances. Je sentais régulièrement les regards se diriger vers ma poitrine (un petit 80B), j’avais été complexée pendant quelques années qu’ils ne soient pas plus gros et ça me flattait beaucoup de sentir le désir. Mais, si je voulais garder la santé, il était néanmoins urgent que je commence à m’habiller plus chaudement. J’avais profité d’une matinée sans cours, le magasin était désert, ça me convenait. La foule avait rapidement tendance à m’oppresser, à me rappeler que je faisais partie de la masse, que je m’habillais avec les mêmes vêtements. Je flânais un peu. Je voyais aussi cet achat comme une occasion de détente après l’intensité de ma première rentrée universitaire. Mon acclimatation au rythme de la fac avait été tout sauf évident. J’avais l’impression de n’avoir plus que très peu de temps pour m’amuser. Après ce premier concert mémorable à la capitale, j’avais passé la plupart des soirs chez moi un peu à essayer d’assimiler ce qu’on avait tenté de nous ...
... apprendre pendant la journée, beaucoup à dormir pour récupérer de la fatigue engendrée par la concentration indispensable au bon suivi des cours. Les pulls de Noël avait déjà été placés dans les rayons alors qu’on était à peine début novembre. Je n’en avais jamais eu, ma mère avait trouvé ridicule cette nouvelle mode qu’elle estimait éphémère et moche. Mais, maintenant, j’étais indépendante de ses jugements et c’est en regardant un pull vert avec des bois de cerf que j’entendis soudainement une voix m’interpellant. Mademoiselle, belle comme vous êtes ça m’étonnerait que votre copain vous fasse des cornes, ou alors c’est qu’il est totalement idiot. Je ne relevais pas le manque de connaissances de la faune et je le remerciais simplement du compliment. Mon flatteur devait avoir la fin de la quarantaine. Immédiatement, on remarquait que son look de rockeur négligé était parfaitement travaillé. Il m’apparaissait grand, ce qui avec mon mètre cinquante neuf n’était pas difficile, mais à vue de nez, je lui donnais un mètre quatre-vingts cinq. Il avait un jeans déchiré aux genoux, un tee shirt du Beursschouwburg (une des salles de concert underground les plus réputées de Bruxelles). J’avais le sentiment que je lui souriais bêtement comme à chaque fois qu’un homme beaucoup plus âgé que moi me plaisait. Je vais te laisser jolie tomate, sinon tu vas tellement mûrir que tu vas perdre tout ton jus. Ce serait dommage. Et il tourna les talons. Avec mon futur pull en main, je me sentais ...