Le Fil à Linge de la Voisine
Datte: 16/04/2018,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Le fil à linge de la Voisine Jpj, Montmartre, janvier 2016 Chaque jour en revenant du boulot, j'ouvre la porte de mon appart le coeur battant, impatient. Tout le long du chemin qui grimpe, j'y ai pensé. Pas comme obsession mais comme thème de songeries en marchant. Et plus j'approche, plus mon pas se fait rapide malgré la pente. L'hiver, engoncé dans mon manteau ou plus souvent dans mon gros anorak molletonné, l'été chemisette au vent et veston sur l'épaule tenu de main droite, pendant dans mon dos. Tant de temps, tant de saisons, tant de souvenirs et d'émotions. Passée la porte je grimpe deux à deux les marches de l'escalier étroit qui mène à mon home. Vite. Essoufflé face aux trois porte-fenêtres du salon je fais, chaque fois, une pause. Sorte de retenue de moi face à moi. Je ne veux pas me précipiter. Je ne me soumets pas à mon impatience. En quelque sorte je m'oblige à vaquer à mes routines avant de m'approcher de la vitre. Poser mon petit cartable de cuir sur le bureau, me débarrasser du veston ou du manteau, jeter un œil sur le courrier glissé sous la porte par la concierge... Mais en vérité je ne vis que pour ça, mater le fil à linge de la voisine d'en face. Et l'attirance vient comme conclusion évidente de mes jeux d'évitement. Faut dire que la ruelle qui nous sépare est tant étroite que je pourrais toucher tout ce qu'elle étend à ses fenêtres sur ce fil tendu entre deux longues potences d'acier un peu rouillées. J'aime tout. Pas seulement ses sous-vêtements, non ! ...
... J'avais commencé à fantasmer, il y a bien un an, sur une sorte de polo, de tee-shirt, de débardeur de coton côtelé écru. Elle l'avait suspendu par l'ourlet de la taille avec trois pinces à linge. L'une au milieu, les deux autres aux extrémités. Et le débardeur pendait ainsi parfaitement vertical. Sans manches, très échancré comme un marcel d'homme mais avec un long manchon au col dont on comprenait qu'il faisait col roulé. Un manchon étroit qui disait la finesse de son cou. Et moi j'imaginais son buste habillé de cette vêture qui m'était offerte à la regardure. Et je pensais à ses seins mal protégés par le coton trop lâche et les ourlets d'aisselle trop bas. Je les voyais danser dans ma tête au rythme de ses pas sur le trottoir de la rue devant chez nous. Je voulais la connaître. Il est vrai que la lessive suivante m'a ouvert des horizons nouveaux, qui ont calmé mes enthousiasmes. Ou du moins ont ramené mes ambitions à plus de modestie. Un pantalon, trois paires de socquettes, un slip blanc de coton côtelé façon Petit Bateau. Rien pour emmener l'esprit sur les hauteurs des montagnes alpestres. Le slip. Le slip me chavirait. Quand même. Pas tant de son tissu, de ses formes empaquetantes, non, ce slip me plaisait de l'idée Petit Bateau petite fille petite enfance... On est con, non ? Moi, je voulais la connaître cette voisine. C'était ça mon idée, le soir en rentrant, en matant tout son bazar étalé, suspendu, présenté. Moi, cette idée de bander devant ses culottes ne me convenait ...