Le Fil à Linge de la Voisine
Datte: 16/04/2018,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... pas. Moi, ce que je voulais, c'était mater sa frimousse biser ses lèvres écouter ses discourades et la serrer dans mes bras. Ses culottes ne m'interressaient pas. Sauf pour les baisser à ses chevilles. Lentement, en matant sa zigounette velue. Enfin, que j'espérais telle... Qu'en pensez-vous, lecteur HDS ? Vous contentez-vous de mater une petite culotte ou bien êtes-vous comme moi plutôt amateur de serrer dans vos bras aimants ce qu'il y a ordinairement à l'intérieur de la dite petite culotte ? Enfin, moi je suis comme ça. Alors vous pensez que lieu d'attendre la prochaine machine pour voir ce qu'elle allait me révéler de brassière de soutif de jupon, je me suis enquis de qui elle était, de son nom et de toutes ces choses qui font qui on est. Je suis allé rôder à sa porte, j'ai pris photo avec l'iPhone des sonnettes avec les noms marqués dessus, j'ai poireauté longtemps attendant que quelqu'un arrive ou sorte pour m'immiscer en douce et voir les boîtes aux lettres. Encore une série de photos, au flash dans la pénombre du hall. Et, j'avoue, je suis monté. J'ai gravi l'escalier cinq étages, je savais le niveau où chercher. Je savais même de quel côté. Est, car moi j'étais en ouest, en inverse. J'ai été déçu, il n'y avait sur sa porte aucune étiquette, aucun signe de qui elle était. J'ai pensé, il me faut procéder par élimination. Sorte de raisonnement par l'absurde. Alors j'ai flashé chaque porte depuis tout en haut jusque tout en bas pour savoir où crêchait chacun dans cet ...
... immeuble. Rentré chez moi, sur la table de la cuisine, papier crayon en main, j'ai fait mes comptes et j'ai compris qu'elle s'appelait Magali. Joli prénom, Magali. Sans e à la fin. O, Magali, qu'est-ce qui t'a pris de t'emmener dans ce pays, Magali... Entendi leï tambourinaïres … E lou souleu de la Gamarguo … Es besaï l’ouo de ma muor. Facebook, Copains d’avant, Linkelin, j’étais de partout à scruter en scan tous azimuts. Bien entendu je l’ai trouvée. Sur FB, Facebook, Paris XVIIIème. J’avais tout d’elle, son passé, ses études, sa situation amoureuse, ses like, les coins du monde qu’elle avait visités, tout. Mais moi je préférais ses culottes de coton clair crochées au fil à linge d’épingles de bois. Ces culottes parlaient mieux à mon esprit que les lignes de texte des réseaux sociaux. J’attendais à mon balcon le prochain étendage. Ce fut une robe. Claire de cotonnade imprimée Laura Ashley. Fines bretelles, échancrures d’aisselles larges, corsage étroit serré, taille fine très fine et longue jupe, jusqu’aux chevilles semblait-il. Savait-elle, cette fille mon intérêt ? Fallait qu’elle le sache et je cherchais dans ma tête comment le lui faire savoir. Je voulais plein de choses. Lui composer un poème, lui chanter ma chanson comme aubade de ma fenêtre à la sienne. L'emmener à travers Paris, Père Lachaise comme coin de campagne verdoyant ou bien Grand'Arche modernité stérile. Ou alors lui dire la Seine les ponts, tous ces ponts que tant j'aime vus d'en dessous et l'Appolinaire... Ca ...