Ta meilleure amie
Datte: 16/07/2017,
Catégories:
fh,
ff,
nympho,
pénétratio,
fdanus,
init,
mélo,
lettres,
amourdram,
... tort de m’en plaindre. Les câlins sont plus chauds, tes tabous disparaissent. Ton cul intouchable devient un passage obligé, tu adores que je te fasse minette, tu tires sur tes grandes lèvres pour que je te pénètre mieux, ton vocabulaire s’étoffe, ton sexe s’appelle minou, mimi, frifri, le losange, la cramouille, la foufoune, ton vagin est aussi mon trou, mon manchon, mon divertissoire, la chagatte, la fente, la crevasse, la moule ou le pressoir à bite, l’extracteur à sperme, le réservoir à foutre… As-tu fais des recherches dans un dictionnaire d’argot, Angèle te procure-t-elle des revues pornographiques ? Qui a glissé dans le tiroir de la commode où tu m’as demandé de te choisir une petite culotte, qui a glissé cette bande dessinée audacieuse sinon obscène ? J’observe, je m’étonne. Que dire ? Que faire ? Au secours, je ne sais plus qui je suis, qui tu es. Je croyais te connaître, mais tu changes, je ne te reconnais plus. Tout ce trouble dans mon âme à cause d’un baiser de femmes ! Devrais-je remercier Angèle de te déniaiser enfin ou plus probablement la réprimander d’avoir réveillé vos vieux démons de jeunesse ? J’en profite un peu dans nos rapports en effet. J’ai refusé ses récents rendez-vous dans le parc, elle est mortifiée pour la deuxième fois. En réalité elle fait de toi sa chose, me laisse quelques miettes dans l’attente du jour où tu me quitteras. Sa vengeance sera alors complète. Faute de me détourner de toi, elle me vole ma femme. Donc je vous soupçonne ...
... d’entretenir une relation amoureuse plutôt qu’amicale. Mais ce n’est pas tout. Le pire m’est tombé dessus et me désespère. Depuis des années, nous prenons ensemble le repas de midi à la cantine ou au restaurant. Notre travail dans le même bâtiment, selon le même horaire a permis cette rencontre de mi-journée. Tu as toujours déclaré que c’était un avantage considérable. Un jour, tu as dû retourner à la maison, tu avais oublié je ne sais plus quoi. Et tu es revenue en retard à pas pressés. C’était avant la scène du miroir où j‘ai surpris bien malgré moi votre liaison. Le lendemain de ce jour maudit, tu t’excuses de me laisser seul à midi à cause d’un nouvel oubli. Tu dois impérativement… mais tu te feras un sandwich… il y a ce qu’il faut dans notre réfrigérateur. — Non, surtout ne m’accompagne pas, ça va aller. Quel long discours pour un événement qui devrait être anodin. Perplexe, je décide de te suivre, je te laisse de l’avance. Au premier croisement de rue, la silhouette pressée devient double. L’oubli s’appelle Angèle. Vous marchez à pas rapides vers notre demeure. Par le garage, j’entre chez moi. Vous n’avez pas eu la patience d’atteindre la chambre pour vous déshabiller. Comme le petit poucet, je suis les blouses, jupes, escarpins, ici un soutien-gorge, là un string humide, pour me retrouver à l’entrée de la chambre de Jean, la chambre de notre fils, celle où je me garderais bien de fouiller ! C’est astucieux, je ne verrai pas le désordre que tu répareras le soir. C’est l’heure du ...