Ta meilleure amie
Datte: 16/07/2017,
Catégories:
fh,
ff,
nympho,
pénétratio,
fdanus,
init,
mélo,
lettres,
amourdram,
... en lui racontant ma très brève liaison avec Angèle. Je lui ai révélé mes doutes à propos de la paternité d’Odile. Il aime bien Odile, c’est une étudiante brillante, mais toujours triste, hélas. Ils se fréquentent, sont confidents, mais Odile lui a confié qu’elle ne se marierait jamais. Son amitié pour Jean, exceptionnelle, cache un profond dégoût pour les hommes de façon générale. Tu me diras que c’est un état passager, difficile mais surmontable. Tu changeras d’avis si un jour ta meilleure amie reconnaît devant toi que sa fille a été victime d’un viol. Il faudrait aussi qu’elle nomme l’auteur du viol. Mais si elle en arrive à ce point, elle t’aura persuadée qu’il s’agissait d’un jeu ordinaire, bien naturel témoignage d’un amour passionnel irrésistible entre une jeune fille nubile et le compagnon dévoué de sa mère. Car, je te dois ce secret, le violeur d‘Odile, c’est Léon, le compagnon moustachu d’Angèle, cet ami que tu admires et dont tu es si proche : j’en reparlerai plus loin. Il a vaillamment profité d’un jour de fête trop arrosé pour rejoindre la petite dans son lit. Honteuse, elle n’en a rien dit. Il s’est cru autorisé à récidiver pendant des jours. Incommodée, la gamine en a informé sa mère. La brave femme s’est indignée, a traité sa fille de petite salope, de vilaine aguicheuse, de briseuse de ménage et de menteuse. Je ne retiens pas les autres qualificatifs trop crus. Pour Angèle, sa fille, la victime, était fautive, responsable de l‘égarement de ce Léon, ce Léon ...
... qui dans le bosquet du parc… Relis la première partie si des détails t‘ont échappés à la première lecture… Et pourquoi mes révélations ont-elles brisé le cœur de Jean, déjà au courant de la misère d’Odile dont il m’a informé ? Devine… Tu ne peux pas trouver ? Et tu ne voudras pas me croire, ou tu es plus à plaindre que je ne le pensais si tu sais. Un jour donc, Jean allait chez Odile. Odile s’était absentée et c’est Angèle qui l’a fort aimablement reçu. Jean a eu le courage d’évoquer le viol d’Odile. Angèle a pleuré, s’est plainte des brutalités de Léon, de sa bestialité, s’est dite perdue, s’est épanchée, a inspiré pitié. Cette pleureuse effondrée, cette mère si durement éprouvée, démunie en face des menaces de son compagnon, a fini par attendrir ton fils venu lui demander des comptes. Il a voulu sécher ses larmes, l’a gardée dans ses bras où elle se sentait en sécurité. La pieuvre l’a pris dans ses tentacules, s’est accrochée à lui, a donné et reçu un baiser et de mots de consolation en déclarations d’amour, ils se sont retrouvés au lit. Angèle avait déniaisé le père, vingt ans plus tard, elle a consolé le fils du chagrin infligé par sa fille incapable d’aimer le jeune homme épris d’elle. Donc, Jean venait de découvrir les gestes de l’amour dans les bras de la meilleure amie de sa mère. C’est paraît-il assez commun. Tu dois en éprouver un grand bonheur et un immense sentiment de reconnaissance envers cette très chère et très dévouée amie. Mais en fait, cela t’étonne-t-il ? ...