Résonance primitive 3
Datte: 19/04/2018,
Catégories:
Partouze / Groupe
... Puis elle passa au vif du sujet, en l’appelant par son prénom. - Écoute Roger, on a un service un peu spécial à te demander. Roger devint un peu plus rigide, et un voile de déception glissa sur sa face. Non, ne t’inquiété pas, c’est pas une arnaque ou un mauvais plan, au contraire. Ma cousine et moi, vois-tu, on se pose des questions sur les garçons. Et dans le village, les garçons de notre âge, bin, tu vois comment ils sont. Difficile de leur demander ça. - Demander quoi ? L’inquiétude ne le quittait pas. - On voudrait que tu nous montres ton sexe. Direct ! Comme ça ! Moi-même j’étais soufflé. J’en ai rougi, et lui aussi. - Vous êtes folles ? Vous voulez que j’aie des ennuis ? Qu’on me traite de pervers. - T’emballe pas ! Déjà, tout le monde te traite de pervers dans le village, et dans le village d’à côté. Ça restera entre nous. Un secret. Tu connaissais ma grand-mère, tu sais que je l’aimais beaucoup, et bien je te jure sur sa tombe que ça restera entre nous, hein Aline ? - Heu… !? - Jures ! - Heu…je jure sur la tombe de Griffon. C’est mon chien qui est mort l’année dernière. Ma grand-mère est toujours vivante, désolé. - T’es pas obligé de jurer sur une tombe, tu peux jurer sur une tête aussi. Me lança Marie un peu agacé par ma traine. - Ah, bin, sur la tête de ma grand-mère alors. - Et toi Roger ? Toi aussi tu dois jurer. Roger se concentra sur les multiples problèmes qui venaient de faire irruption dans son esprit. Jamais aucune femme ne lui avait demandé une chose ...
... pareil. De plus, nous n’étions encore que des gamines. Et puis, pouvait-il nous faire confiance, même sous serment ? Qu’arriverait-il si ça se savait ? Et surtout, sur quelle tête jurer ? - Je jure sur la tête de Toby, c’est mon chien. - C’est ton seul ami ? Demanda Marie un peu moqueuse. - Oui ! Il y avait quelque chose de pathétique, et de triste dans sa réponse, mais l’émotion ne s’attarda pas. Comment qu’on fait ? Demanda-t-il. Marie regarda en direction de la cabane. - Là, dans la cabane, on sera bien. Un vrai four la cabane, je l’ai déjà dit. Même avec la porte et la petite fenêtre ouvertes. De plus, le plafond n’étant pas haut, on sentait la chaleur émaner des tôles ondulées. L’endroit n’était pas très propre évidement. Le sol dur n’était que terre tassé très sèche. Il y avait pas mal d’outils, bêche, croc, binette, râteau. Une faux rouillée qui n’avait pas servi depuis l’invention du moteur à explosion. Une charrue de motoculteur, une brouette, un pulvérisateur, plusieurs arrosoirs en plastique et en alu. De quoi faire le bonheur sur un vide grenier de nos jours. Il y avait même une petite table et deux chaises dépareillées. La chaleur nous empêchait de fermer la porte, ce qui rendait la situation à la fois tendue et rassurante. Nous nous tenions côte à côte face à lui, sans rien dire, attendant qu’il s’exécute. Il s’avança un peu plus vers le fonds de la cabane et commença à défaire sa ceinture. Je me souviens du cliquetis. Puis il défit ses boutons et son pantalon tomba ...