1. Résonance primitive 3


    Datte: 19/04/2018, Catégories: Partouze / Groupe

    ... ses carottes, perplexe. - Sers-moi un Pastis, ça va me détendre. - Ouais, je crois ! confirme Damien. Pendant qu’il se dirige au salon pour préparer mon verre, je me glisse derrière Aline, et me serre contre elle. Je lui respire la nuque pendant que mes mains remontent sur ses seins. Elle se cambre, m’ouvre son cou, et décolle les bras de son corps, le couteau toujours dans sa main, offrant le spectacle à son mari, qui revient vers nous, rassuré de la tournure. Elle me plaît Aline. Docile, mais à son plaisir seulement. Elle ne force rien. Tout ce qu’elle donne, elle le donne de toute sa personne. Je me suis souvent demandé lequel des deux, d’Aline ou de Damien, avait entrainé l’autre. Damien « le pousse au vice », ou Aline « la combustion spontanée » ? Je m’amuse à chercher encore. Caresser Aline, c’est comme créer une vague, troubler une surface. Elle se love, se frotte à l’espace. Elle donne envie d’apesanteur et de rendez-vous orbital. Un roulement de tambour dévale les escaliers et Manon surgit tout sourire, pas dupe du tout, de ce qui se trame dans la cuisine. Elle s’est changée. Le jogging a laissé sa place à un jean clair, surmonter d’un pull seyant, mais toujours pas de blouson. Elle passe derrière le comptoir, ouvre le frigo, et sort un petit plat rempli de gros bâtonnets de concombre, pioche dedans, puis le tend vers nous. - Servez-vous, j’ai préparé ça pour vous. Elle ne dissimule même pas la malice qui semble débordé de ses yeux et de son sourire lorsqu’elle me ...
    ... le présente, et j’ai l’étrange sensation qu’elle est en train de nous griller devant ses parents. Putain ! elle fait de moi un adolescent. Le concombre, le substitut vert, l’ami écolo des femmes esseulées et gourmandes. Manon et moi avons la théorie que toutes les femmes y ont goûté. Obligé. La plupart jurent que non, offusquées et rougissantes. Pourtant ; moins compliqué qu’une commande internet ; moins honteux que de passer la porte d’un sexe shop ; et tellement facile à planquer. Le bac à légumes suffit. Sans parler des modifications génétiques qui le rende plus long, plus lisse, plus souple, et de plus longue conservation. Je me souviens d’un homme, un jour, au rayon légumes, en train d’agiter un concombre dans chaque main en direction de sa femme, au rayon fruits. Et de lui demander, à voix plutôt haute, et avec un grand sourire coquin : « on en prend deux ? ». Sa femme ne savait plus où se mettre. Ah oui ! Nous avons à peu près les même théories à propos des aubergines, des courgettes, des carottes, des bananes et même des radis noirs. Manon rajoute les radis roses aussi, pour une touche de raffinement dit-elle. - Tu t’es lavé les mains ? Lui demandais-je un peu méchant. - Nan ! Mais je l’ai préparé avec amour. Son ton dévoile trop. - Ça, j’en doute pas ! Répondis-je beaucoup trop vite. Si Damien semblait n’avoir rien remarqué, Aline, elle, venait de surprendre quelque chose. Et puis merde, je n’ai rien à me reprocher ! Je pioche dans le plat. - Tient Damien, je peux ...
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