1. 53.5 Fresque estivale toulousaine.


    Datte: 20/04/2018, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    ... solitude de la cabine d’essayage. Je défais mon short, je baisse mon boxer, je me branle… je m’imagine coincé entre le plaisir de « joli nombril » et celui du « bel étalon »… un instant plus tard, je me revois coincé entre mon beau brun et le bomécano… puis, l’image du « bel étalon » au t-shirt blanc refait surface… j’imagine ses épaules carrées, ses biceps puissants, ses coups de reins vigoureux en train de me secouer, de me défoncer tout me bâillonnant avec sa main pour m’empêcher de crier de plaisir et me traitant de salope… avant que l’image de mon bobrun exactement dans le même rôle ne reprenne le dessus… Je suis excité comme un fou, ça vient très vite…. Et pendant que je jouis, c’est à mon Jérém que je pense ; j’ai envie de sa queue au plus profond de moi… son corps me manque, sa présence me manque, son odeur me manque, son goût de mec me manque. Pile au moment de ma jouissance, j’entends le rideau en face s’ouvrir. Le bruit est sec, rapide. C’est un mouvement puissant que « bel étalon » a dû lui infliger. Mince, il s’en va. Vite, Nico, tu as « besoin » de le voir une dernière fois, avant qu’il ne disparaisse complètement de ta vie, tu as « besoin » d’imprimer une dernière fois sur la rétine, cette image d’étalon puissant. Le temps de nettoyer ce qui doit l’être, je sors vite de ma cabine ; première frustration : le rideau de la cabine de « joli nombril » est grand ouvert, le miroir n’a plus rien de beau à réfléchir. Lorsque j’arrive dans l’espace de vente, je ...
    ... n’arrive pas à savoir si « joli nombril » correspond à l’un des clients encore présents dans le magasin ; c’est juste à temps pour voir l’étalon en t-shirt blanc partir avec un sac plastique à la main. Je le regarde disparaître dans la rue, me demandant qu’est-ce qu’il y a dans ce sac plastique, qu’est-ce qu’il a acheté au final, comment ça doit l’habiller… s’il s’agît de ce t-shirt noir que je l’ai vu attraper avant d’aller en cabine d’essayage, ça doit lui aller… je n’ose même pas imaginer. Je payerais cher pour le voir d’abord se dessaper, poser son t-shirt blanc, geste des plus érotiques ; le voir torse nu, boxer. Le voir passer son tout nouveau t-shirt noir. Je pose les fringues que je n’ai même pas essayées et je ressors dans les rapides courants humains de la rue d’Alsace-Lorraine, direction Esquirol. Force est d’admettre que, oui, le « petit con » est vraiment partout. Et qu’il a tout pour lui, la beauté, le charme, l’arme implacable de son redoutable sourire. Le petit con nous secoue, nous retourne de fond en comble… parfois ça brûle tellement les yeux que l'on se demande « mais comment est-il possible que d'être aussi beau, aussi mignon, aussi sexy »… on le regarde et on a envie de pleurer, d’hurler tellement on trouve cette beauté insensée, cette jeunesse aveuglante, et pourtant si provisoires, si fragiles : le temps, implacable, ne va pas les épargner. Et c’est justement ce caractère éphémère, qui les rend d’autant plus touchantes. Il y a d’autres endroits que les rues ...
«12...131415...20»