1. 53.5 Fresque estivale toulousaine.


    Datte: 20/04/2018, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    ... trois-quarts, pour le regarder « sans en avoir l’air ». Comme je le mate de profil, je vois bien comment son t-shirt moule bien ses pecs bien dessinés, et je vois parfaitement son téton gauche qui pointe à travers le tissu. Ça donne envie de le mordiller, de l’agacer avec la langue, de le pincer… J’ai peur qu’il sente mon regard sur lui, mais il semble totalement absorbé par son portable. A un moment, il remet ses lunettes sur le nez, le bus roule en plein soleil. De ma position, je peux continuer de voir, de profil, derrière les lunettes, son regard ténébreux. Un instant plus tard, le mec fait alors un premier geste déjà assez érotique en soi, il se touche le devant du short, comme s’il voulait se rajuster la queue dans le slip. On distingue un peu la bosse devant d’ailleurs. C’est rapide, furtif. Mais à peine cinq secondes plus tard, c’est là qu’il fait le geste qui me fait halluciner : il se prend la queue entre deux doigts, légèrement, comme s’il ne se touchait que le gland, comme s’il voulait se le masser… et c’est exactement ce qu’il fait dans la foulée, il se masse doucement le gland avec deux doigts ! Ce n’est pas « méga voyant », c’est vraiment discret et léger, mais aucun doute là-dessus, il se touche la queue ! Y’a personne devant lui, je regarde autour, personne ne semble le regarder à part moi… Ca ne dure pas longtemps, peut-être 5 secondes, puis il arrête et remet sa main le long du corps. Mais 2 ou 3 minutes après il remet ça, pareil, il se touche la queue, ...
    ... comme ça, nonchalamment, comme si de rien n’était, comme s’il était tranquille, tout seul dans son canapé ! Le bus s’arrête, c’est là qu’il descend : je le vois avancer vers la porte, de dos, occasion de voir qu’il a un joli p’tit cul moulé dans son short, bien musclé. A-t-il seulement réalisé que le mec à côté de lui pendant 15 minutes n’a pas arrêté de le mater ? Le soir, en rentrant chez moi après un après-midi de « Toulouse-bogoss-summer-visit-tour », j’ai la tête pleine d’images puissantes, d’émotions bouleversantes. Je sais que ces visages vont bientôt s’effacer de ma mémoire, que ces sensations éphémères vont s’éteindre dans mon cœur ; jusqu’à ce qu’un autre « petit con », avec son charme insupportable, insoutenable, si unique et pourtant si universel, ne remettre le feu aux poudres… Bien sûr, à l'époque je n’avais que 18 ans ; et l’inexpérience de l’âge me rendait impossible tout ce discernement au sujet de cette insaisissable et multiforme créature qu’est le « petit con ». Pourtant, même si je n'arrivais pas à mettre des mots sur toutes les nuances du « charme canaille », je ressentais quand même au plus profond de moi toute la puissance des émotions sensuelles dégagées par le « petit con », émotions que je n’ai jamais cessé de ressentir par la suite en présence d’un spécimen de cette espèce, émotion qui ont forgé petit à petit la personne que je suis aujourd'hui, assise devant ce clavier, en train de regarder vers le passé, pour tenter d’appréhender le « petit con » au ...
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