53.5 Fresque estivale toulousaine.
Datte: 20/04/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
... travers des mots bien insuffisants à cet effet. Les années aidant, au fil du temps je me suis rendu compte qu’il existe une façon simple et infaillible pour reconnaître un parfait « petit con » : le « petit con » est le jeune couillu qui, dès que notre premier regard se pose sur lui, nous inspire l’envie irrépressible de s’encanailler avec sa jeunesse, sa fougue, son insouciance ; l’envie de le voir à poil, de le prendre en bouche, tout de suite, comme une nécessité vitale ; l’envie, qui devient besoin, de le voir, de le sentir jouir, comme il veut, autant qu’il le veut ; car le « petit con » a des airs de petit dieu, un physique qui semble tout simplement fait pour l’amour ; car il y a quelque chose dans son attitude qui semble crier en permanence : « Putain, fais-moi jouir ». Une évidence s’affiche alors dans notre tête : la jouissance la plus intense qui soit, est celle de faire plaisir à un beau garçon. Alors, instantanément, sa jouissance devient préalable nécessaire de la nôtre. Lorsqu’on aime à ce point la beauté masculine, offrir le plaisir devient le plus subtil et le plus sublime des plaisirs ; le seul, véritable plaisir… la curiosité de le voir poser son t-shirt et son boxer, ou bien de les lui ôter, de voir tout simplement comment il est fait… et aussi, évidemment, la curiosité de découvrir ses attitudes, ses envies, sa façon de prendre son pied… Bien sûr, on peut également être saisi par l’envie de gifler le « petit con » pour l’impertinence, l’affront d’être ...
... aussi jeune et sexy ; c’est le genre de garçon tellement mignon et souvent tellement sûr de lui en apparence, qu’on aurait envie de lui montrer qu’il est très loin d’avoir tout vu comme son attitude porterait à le croire. Mais on ne peut que vouloir du bien au « petit con ». Un simple sourire, un magnifique, insoutenable sourire de « p’tit con » et on lui pardonne tout, tout, tout : son effronterie, l’excessive jeunesse de ses propos, de ses raisonnements, de ses attitudes, de ses actes, de sa conduite ; ses mensonges, ses conneries, sa goujaterie même, tout, tout, tout. On ne peut pas faire autrement. Car, oui, le « petit con » est partout, jeune, frais, beau, souriant et sexy. Il nous guette assis à une table de café avec ses potes qui ont la chance inouïe de connaître le secret merveilleux qu’est son petit nom, connaître des choses sa vie, le secret de son sourire ; le ti con nous nargue à un arrêt de bus en compagnie d’une nana qui n’arrête pas de l’embrasser et de se pendre à son cou, folle de son corps, de son sourire et, j’imagine, de sa queue ; il s’attarde dans le rayon d’un supermarché, poussant son caddie ; il nous attend assis en caisse, rendant nos courses si pleines d’aventure et d’émotions. Parfois je me dis que je devrais peut-être ne pas faire attention à tous ces petits mecs, aux envies et aux questions qu’ils m’inspirent ; que je devrais avancer et me concentrer sur ma vie, sur mon présent, sur mon avenir, sans me laisser « distraire » par tous ces « petit ...