Amélie-Garance
Datte: 20/04/2018,
Catégories:
f,
ff,
freresoeur,
volupté,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
photofilm,
Masturbation
J’ai dix-neuf ans. Je m’appelle Amélie. J’ai la malchance d’habiter chez des parents trop stricts. Mon père est directeur d’une société d’exportation de carburants. Il est toujours en voyage. Ma mère est directrice d’un centre de loisirs aquatiques en plein Paris. Nous habitons à Rueil-Malmaison. Une maison immense. Huit chambres, deux grands salons et du fric. Du fric et encore du fric. La piscine est presque un jouet pour mon père. De toute façon, il n’en profite que peu puisqu’il vole. Au-dessus de l’Atlantique, entre New-York et Paris. Je suis étudiante. Mes parents croient que je suis étudiante. Papa paie une grande école de décoration. Mais je suis tourmentée, au point de sécher souvent les cours. Je pars en virée parisienne avec des potes, plus ou moins potes d’ailleurs. Ça fait bien de sortir avec moi. Ils m’aiment mais moi je les aime bien. J’ai une sœur. Une sœur jumelle. Même jour, même année, même endroit. Elle est sortie du ventre de ma mère trois minutes après moi. Je suis l’aînée. C’est cool. Ma sœur s’appelle Garance. Elle est au lycée, en terminale. Elle a dû redoubler une fois pour en arriver là. C’est sans doute l’apanage des familles friquées. Des parents qui n’élèvent leurs enfants qu’à coups de nourrices, de réunions le soir et de « Travaille bien à l’école ». Ma mère me prend pour une gamine de quatorze ans. De quoi elle se mêle ? Elle n’est jamais là, comme papa, mais quand ils sont à la maison, Garance et moi n’avons pas le droit de faire quoi que ...
... ce soit. J’ai eu un appartement un an. Et puis, comme nous avons déménagé, j’ai dû revenir à la maison parce qu’elle est proche de l’école. C’est à peine si j’ai le droit de sortir le soir, d’aller au café ou chez des copains. Mais je ne dis rien, sinon j’élève la voix et ça finit par des disputes violentes. Et comme je suis souvent seule à la maison avec ma sœur et nos deux employés de maison, nous faisons un peu règles-de-papa-maman buissonnières. Aujourd’hui c’est jeudi. Il est neuf heures douze à mon radio-réveil. J’ai cours à onze heures. Pour l’instant je me prélasse dans mon grand lit. J’ai mis la chaîne hi-fi en sourdine sur l’album de Superbus. Ma chambre est la chambre d’une étudiante de dix-neuf ans, de sexe féminin. Un vrai bordel, des fringues en boule, des photos punaisées sur les murs, un bouquet de lys, une affiche ou deux de concerts. Mon Apple portable sur le bureau, des dizaines de feuilles de papiers qui traînent et des croquis de décoration. La baie vitrée donne sur le balcon du premier étage. Un balcon privatif bien amusant l’été. J’écoute la musique, je regarde autour de moi en tentant de m’éveiller. Ç’aurait un côté séduisant de rester toute la journée sous la couette. Pas de voiture à prendre, pas d’engueulade avec les mecs de mon école, pas de coup de fil de maman à midi pour me dire qu’elle va ce soir « à une exposition littéraire » ! Ce projet me tente bien en fait. Sécher aujourd’hui encore. Ecouter de la musique, regarder des DVD et boire du jus ...