1. 54.8 Le jeune loup à poil doré et le bel étalon à poil très brun.


    Datte: 20/04/2018, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    ... prend fin, c’est sur son initiative ; ses mains enserrent mon visage, son front se colle au mien, je sens son souffle excité sur mon nez, sur ma bouche. J’ai envie de lui, j’ai envie de lui sauter dessus, là, tout de suite ; et le plus déroutant dans l’histoire, c’est que j’ai vraiment l’impression de ressentir chez lui un désir de même intensité que le mien ; je sens mon désir me ravager, le sien me troubler. Ses mains se posent sur mes épaules, m’éloignent un peu de lui ; pendant un instant, le bogoss me fixe ; je connais bien ce regard, un regard qui dégage quelque chose de sauvage, animal, dominateur, presque agressif, un regard inspirant l’envie furieuse de me faire déchirer, de me faire secouer, de me faire défoncer, démonter la bouche et l'entrejambe, de me donner totalement à lui sans conditions, de n'être au service que de son plaisir, de son orgasme, de sa queue, une envie violente, irrépressible qui tord les tripes. Pourtant, il me semble que depuis quelques après-midis, dans ce regard brun d’un mâle en rut s’est glissé autre chose : je sens que, désormais, la fougue du bel animal est animée non seulement par ses besoins physiologiques, mais par un désir que je lui inspire, moi, Nico ; le beau mâle ne se contente plus de rechercher son plaisir, n’importe où ; il vient le chercher auprès de moi, encore et encore ; et il aime de plus en plus mélanger son plaisir au mien. Mon bobrun devient plus humain, plus touchant ; ce qui n'efface absolument pas son côté ...
    ... tellement mec, tellement « mâle » ; mon Jérém, est un vrai petit mec, et rien ne peut changer ça ; bien au contraire, le fait qu’il commence à assumer ses envies, projette à mes yeux sa côte de virilité à des sommets jamais atteints, la rendant presque palpable. Un instant plus tard, le bobrun se révèle être champion dans l’art de l’enlèvement du t-shirt ; Jérém ôte le bout de coton bleu d’un geste rapide, très mec, un geste animé par la précipitation du désir. Je suis figé devant son torse nu, devant tant de bogossitude, devant la puissance du désir qui guide ses gestes et auquel il laisse libre cours, sans plus essayer de le brider, ni de le cacher. Le bogoss, très excité, impatient, s’approche de moi, et c’est au tout de mon t-shirt d’être arraché ; et quand je dis « arraché », ce n’est pas si loin de la réalité ; c’est sans doute ce qui serait arrivé si mes bras ne s’étaient pas levés au bon moment pour seconder la précipitation de son geste, la fougue de son élan ; putain de petit mâle qui assume ses envies ! Le petit mâle passe ses bras sous mes épaules, ses mains se glissent dans mon dos ; ses biceps se gonflent, m’attirent contre lui avec un geste rapide, chargé d’urgence sensuelle ; ses pecs rebondis et chauds se pressent contre mon torse, ses épaules rencontrent les miennes, son bassin se colle à mon bassin, me communiquant son érection au travers le double tissu de nos shorts ; son visage se pose dans le creux de mon épaule, sa langue glisse lentement sur ma peau… c’est un ...