Quelques jours en Ophélie - Histoires de Sexe

Quelques jours en Ophélie

... en mettre, moi, dans ma situation. Elle sourit et comme elle avait terminé de me remettre mes spartiates, après être passées à la caisse, nous continuâmes notre lèche-vitrines. Nous n’avions pas fait cinquante mètres que Verena s’arrêta devant la vitrine d’un autre magasin. — Regarde cette jupe, comment tu la trouves ? Elle me plait bien, ça fait deux jours que je passe devant et j’hésite toujours à rentrer l’essayer. Mais aujourd’hui puisque j’ai quelqu’un avec moi pour critiquer je vais aller l’essayer. Tu viens ? Je la suivis à l’intérieur, elle trouva le modèle exposé et choisit sa taille. Nous nous dirigeâmes vers les cabines. — Viens avec moi, à l’intérieur, c’est toi cette fois qui va m’aider à m’habiller.— Tu crois que c’est vraiment raisonnable ? Je ne suis pas une vraie fille, ne l’oublie pas.— Je ne l’oublie pas, mais j’ai pas peur, tu ne vas pas me manger, rit-elle. La cabine était assez spacieuse pour nous contenir toutes les deux et pouvoir essayer facilement les vêtements. Elle fit glisser les bretelles de sa robe qui tomba à ses pieds. Je pus effectivement constater qu’elle ne portait pas de culotte puisqu’une belle toison brune fournie dissimulait son intimité. — Tu aimes ? me demanda-t-elle d’un air coquin.— Très, dis-je, la bouche un peu sèche, surtout chez les brunes, les blondes gagnent à se raser la toison. Par contre, moi qui suis brune, je suis complètement épilée.— Ah bon, pourquoi ?— Comme ça, j’en avais envie, je voulais laisser un petit duvet, mais ...

... j’ai mal rasé et pour finir j’ai tout enlevé. Elle enfila la jupe, celle-ci était blanche, large, avec des volants en surpiqûre, elle lui arrivait aux chevilles. — Elle te va tip-top, et tu as juste le bon t-shirt aujourd’hui.— Oui, c’est pas exprès, mais j’aime bien le blanc.— Tu as raison, ça va bien avec ton teint de brune.— Tu veux aussi l’essayer ? me demanda-t-elle. C’est du 44, ça doit aller. J’hésitais à enlever ma mini, mais finalement je me décidai, lui tournais le dos et fis descendre ma jupe. Elle avait déjà enlevé le vêtement et me le tendait. — Tu devrais remettre ton protège-slip en place, il est un peu déplacé me dit-elle. Je me suis sentie rougir et d’un mouvement vif je réajustai ma serviette hygiénique et escamotai mieux mon service trois-pièces. — Ça ne te gêne pas d’être coincée comme ça ? me demanda-t-elle— Non, pas du tout, je ne suis pas très « volumineux » de ce côté-là, c’est un avantage, pour pouvoir tout dissimuler. Tu as raison, elle me va bien, dis-je après avoir enfilé la jupe.— Oh oui, on devrait en prendre une chacune et se promener comme ça dans la rue.— Je ne saurais pas quoi en faire après, tous les vêtements que je porte sont ceux de ma femme, et je me vois mal acheter des jupes pour les lui mettre dans ses affaires, elle me poserait des questions.— Ah, OK, tu mets aussi ses dessous ?— Mais oui, elle fait du 85b, et j’ai acheté des prothèses 85C, ça remplit bien les bonnets et ça tient bien en place. Regarde. Et je soulevais mon haut pour ...