Quelques jours en Ophélie - Histoires de Sexe

Quelques jours en Ophélie

... lui montrer mon soutien-gorge avec mes prothèses. — Ah, OK, je comprends pourquoi on voit toujours tes tétons, je pensais que tu avais des vrais seins.— Non je suis seulement travestie, pas transsexuelle. Mais j’aimerais bien avoir une poitrine un peu plus développée quand même. Quand je ne mets pas mes prothèses je peux presque remplir un 85b. J’aimerais m’acheter un corset underbrust qui me fasse dresser les seins. Comme ça on pourrait presque croire que j’ai une poitrine de femme.— Pourquoi tu l’achètes pas ?— C’est un peu cher et il faut le faire presque sur mesure. Et si je le commande, le paquet qui arrive par la poste, ma femme va le voir. C’est pas facile.— Maintenant qu’on se connaît, tu pourrais l’envoyer chez moi. Et tu peux venir l’essayer aussi, dit-elle en souriant de manière espiègle.— T’es gentille, Verena, mais je ne sais pas si c’est une bonne idée. On verra. Alors tu la prends cette jupe, à toi elle te va super bien et je ne pense pas que dans la lumière on voie que tu n’as pas de culotte, dis-je en riant.— Oui, je la prends, elle me plaît et je vais la mettre tout de suite. Elle alla payer, et nous sortîmes du magasin. Je regardais ma montre, il était presque quatorze heures. — Eh, dis-je, tu n’as pas faim, t’as vu l’heure qu’il est, si on allait manger quelque chose ?— J’ai pas de montre, dit-elle en me montrant son poignet gauche, où brillait un large bracelet doré, pendant de celui qu’elle avait au poignet droit. Mais tu as raison, on pourrait aller ...

... manger une salade au moins. Suis-moi, je connais un restaurant où ils en font de très bonnes. Tu as rendez-vous à quelle heure avec tes amies ?— Vers 18 h, et c’est à Wangen an der Aare, je dois compter au moins une heure de route. J’ai le temps. Le restaurant n’était pas très loin, nous y fûmes vite. Je remarquai que les passants que nous croisions faisaient moins attention à moi étant donné que j’étais accompagnée d’une autre femme. J’en fis la remarque à Verena. — Tu as raison, j’ai aussi remarqué, c’est seulement dans le magasin quand tu étais seule que les gens faisaient plus attention à toi.— Tu m’accompagnes aux toilettes, me demanda-t-elle après que nous ayons passé commande chacune d’une salade différente.— Je te suis, tu as raison, ça commence à se faire sentir une petite envie. Et remettre un peu de rouge à lèvres.— Tu as un superbe maquillage, toutes ces paillettes, c’est dommage que tu l’aies fait si tôt, tu devras remettre un peu de noir sur tes yeux ce soir.— Oui, je sais, il y a une chambre à notre disposition pour nous changer et nous maquiller sur place.— C’est bien organisé, tu y vas souvent ? Vous êtes nombreuses ?— Non, c’est la première fois que j’y vais, c’est impossible pour moi de me libérer facilement un samedi soir. Et d’après le site, il y a pas mal de membres, je vais faire leur connaissance ce soir. Pendant qu’elle occupait les toilettes, j’en profitai pour mettre un peu mon maquillage en ordre, raviver mon rouge à lèvres, et un peu de rose aux ...