Quelques jours en Ophélie - Histoires de Sexe

Quelques jours en Ophélie

... pleurnicher en prenant pied sur la rive, tu es partie avant moi et tu es plus grande, j’avais aucune chance. J’ai quoi comme gage ?— Je ne sais pas encore, je vais réfléchir, dis-je en m’épongeant avec ma serviette. Tu as pris quoi à boire ? Moi, j’ai simplement de l’eau minérale. Je l’ai mise dans l’eau, là au bord, en arrivant, pour qu’elle soit fraîche.— J’ai pris une bouteille de rosé, et je l’ai aussi mise dans l’eau en arrivant pendant que Madame dormait, dit-elle moqueuse. Tu bois du vin ?— Oui, bien sûr, c’est une très bonne idée. Tu peux aller ouvrir ta bouteille, d’ailleurs ça doit bientôt être l’heure de l’apéritif, dis-je en prenant ma montre que j’avais glissée dans mon cabas. Je n’avais pas vu le temps passer, en effet, il était déjà 11 h 30. Elle sortit deux verres de son sac de plage ainsi qu’une boîte de « Pringles Cheese and Chili », elle ouvrit la bouteille, remplit les verres et m’en tendit un. — Santé !— À la tienne, Sandrine, c’est un plaisir d’avoir fait ta connaissance.— Attends de mieux me connaître, tu ne diras peut-être plus ça en fin de journée.— Ah bon, et pourquoi, tu es si désagréable à vivre, il ne m’a pas semblé jusqu’ici ?— On ne se connaît pas encore assez. Tout le monde me traite de caractérielle, je n’arrive pas à garder un mec plus de quinze jours. Et pourtant, je suis bonne au lit d’après eux, mais il faut croire que ça ne leur suffit pas.— Si tu veux mon avis, les hommes actuels ont peur des femmes ayant trop de caractère, ça les rend ...

... nerveux de ne plus dominer, ces pôvres chéris ! Uhm, elles sont fortes tes chips, j’aime bien et ton rosé est excellent, bien frais.— Merci, oui tu as raison pour les hommes. Venant d’un peu plus loin, nous entendîmes des cris d’enfants, nous n’étions plus seules sur notre petite plage. Mais nous ne les voyions pas, cachées que nous étions par les buissons. Chacune de nous déballa son repas, elle avait eu la même idée que moi de prendre des sandwiches toasts, par contre elle avait également pris une salade qu’elle m’offrit de partager ainsi que des fruits. — Tu aurais pu prendre deux bouteilles de rosé, dis-je sur le ton de la plaisanterie.— Je ne pouvais pas savoir si tu aimais le vin, et sois contente que j’en ai pris une, toi tu n’as pris que de l’eau, c’est nul.— Je ne pensais pas avoir de la compagnie, et boire du vin toute seule c’est pas mon truc, en plus avec cette chaleur j’aurais dormi tout l’après-midi, d’ailleurs faire une petite sieste là maintenant ça me dirait bien.— Mais tu es une vraie marmotte, ma parole ! Tu dors tout le temps comme ça ? Je partis d’un éclat de rire. — Non, pas du tout, on ne m’en laisse jamais le temps.— Heureusement, je serais ta femme, moi non plus je ne te laisserais pas dormir.— Eh bien, heureusement pour moi que tu ne l’es pas ! Si nous allions nous tremper encore un peu, il fait trop chaud pour rester allongées.— D’accord, si on allait sur l’autre île, un peu plus loin. J’ai un sac hermétique, on peut y mettre nos serviettes pour nous ...