Quelques jours en Ophélie - Histoires de Sexe

Quelques jours en Ophélie

... poser un peu sur place.— Super, n’oublie pas que tu as encore un gage, mais je n’ai toujours pas d’idée.— Zut, je croyais que tu avais oublié. Allez, on y va. Elle passa les sangles de son sac autour du cou et, ne prenant pas la peine de rentrer lentement dans l’eau, piqua une tête et partit d’une brasse vigoureuse vers l’îlot situé à une cinquantaine de mètres du rivage. Je la suivis tranquillement me portant à sa hauteur d’un petit crawl ce qui inévitablement mouilla ma perruque. Nous prîmes pied presque simultanément. — Uhm, ça fait du bien de nager un peu vite, l’eau est bonne maintenant, tu trouves pas Ophélie ?— Oui, tout à fait.— Oups, j’ai un petit besoin urgent à faire. Tu crois que ces buissons sont assez hauts pour me cacher ?— Mais il n’y a personne alentour, de quoi as-tu peur ? De moi ? Ben tiens, ça, ça pourrait être un gage : tu fais ton petit pipi devant moi ! dis-je en riant.— Mais non, tu es bête, ce n’est pas de toi que j’ai peur, mais on ne sait jamais si les gens de l’autre côté peuvent me voir.— Et alors, il faudrait qu’ils aient des jumelles pour voir quelque chose, et derrière les buissons, ils ne verraient que ta tête dépasser éventuellement.— Tu as raison, c’est moi qui suis bête, mais pour le gage c’est vraiment ce que tu veux ?— Tu es folle ? Et puis quoi encore, je ne suis pas voyeuse, une jeune femme qui fait pipi, je trouve pas ça sexy.— Ouf ! tu me rassures, j’étais pas trop chaude à l’idée de faire ça devant toi !— Parce que tu as vraiment ...

... cru que c’est ce que je voulais ? Tu vas pas bien, ma fille ! dis-je avec l’air faussement outré. Elle rit et s’en fut derrière un buisson faire son besoin. J’eus soudain moi aussi une envie qui me prit, je ne voulais pas attendre qu’elle ait fini pour prendre sa place, aussi retournai-je dans l’eau afin de satisfaire cette envie. Je nageai quelques brasses pour faire illusion et regagnai le rivage pour m’allonger sur ma serviette. — Voilà, c’est pas trop dur sur ces galets ? demanda-t-elle en revenant.— Je ne crois pas qu’on va rester là tout le reste de l’après-midi, si tu veux mon avis. Bien que les pierres chaudes soient un bon massage.— Et toi, tu n’as pas envie d’aller au p’tit coin ?— Non, ça va, mentis-je, je tiens l’eau ! C’est l’horreur ces nanas qui n’arrivent pas à contenir leur vessie. Je suis allée en vacances avec une amie, je devais m’arrêter toutes les deux heures pour qu’elle y aille, même si elle n’avait rien bu.— Non, moi ça va, je peux me retenir, mais c’est sans doute l’eau un peu froide qui m’en a donné envie. Nous discutâmes pendant un moment, puis comme le soleil dardait ses rayons sur nos pauvres épaules sans protection, nous décidâmes de rallier nos transats. Nous retournâmes dans l’eau et nageâmes de concert tout en papotant. L’eau était un peu plus chaude, c’était agréable de nager tranquillement sans être dérangée par d’autres péquins. Nous restâmes à barboter dans l’eau jusqu’au cou devant notre lieu de pique-nique. Quelques familles étaient ...