1. Un bienfait n'est jamais perdu - 1ere partie


    Datte: 16/07/2017, Catégories: fh, hh, fhh, hbi, couplus, intermast, pénétratio, hsodo,

    ... péremptoire que plus jamais elle prendrait le volant, que cet accident lui resterait toujours à l’esprit, qu’on ne pouvait pas lui demander ça etc. Un vrai caprice, à tel point qu’au milieu de ses vociférations et perdant tout contrôle, je l’ai prise par les épaules et je lui ai crié sèchement : — Arrêtez, je vous en prie. Je devais avoir l’air sévère et autoritaire et elle s’est arrêtée de récriminer. Il y a eu un silence complet et elle a baissé les yeux. Cette attitude était le signe prémonitoire de quelque chose qui s’est révélé plus tard et dont je vous parlerai peut-être. Quoi qu’il en soit, si les choses ne se sont pas envenimées c’est peut-être à cause de mon âge — pour une fois que ça m’était utile ! C’est son mari qui a débloqué la situation par un silencieux mouvement de tête qui voulait dire : — Conduis ! Elle lui a lancé un regard glacé, a pris le volant et nous sommes repartis. Au début on aurait cru une première leçon d’auto-école, concentration, hyper prudence, lenteur, mais au bout de quelques centaines de mètres, les réflexes d’une conductrice aguerrie sont revenus. Elle s’est décontractée et a même commencé à parler ! Paul et moi en avons profité pour pousser un peu le bouchon et la faire revenir là où avait eu lieu leur accident — dans un but, là aussi, de thérapie ! En revoyant les lieux, elle s’est refermée, mais très vite complètement décoincée - gage que c’est une femme intelligente. Dans la foulée, elle s’est spontanément excusée pour son «caprice«. ...
    ... C’était gagné et le retour chez eux s’est déroulé en jacassant. Ensuite je suis rentré directement chez moi. Je pensais ne plus les revoir quand quelques jours plus tard, coup de téléphone : ils m’invitent à dîner. J’ai accepté avec joie ! Ils ont une maison au milieu d’un beau jardin, protégée des regards par une haie très épaisse. Le portail grand ouvert signifiait que je n’avais qu’à entrer. Ils m’attendaient devant le perron, et je me suis rangé derrière un break tout neuf. Très fière et sans rancune, Roxane m’a dit en me prenant les fleurs des mains et m’embrassant : — Merci pour le bouquet, et vous savez, je conduis tous les jours ! J’en ai profité pour la féliciter et aussi pour l’embrasser à mon tour en la serrant un peu plus que j’aurais dû puisqu’elle accompagnait mon geste avec complaisance ! Paul m’a gratifié d’un «abrazo« très espagnol, plus qu’amical et presque complice. Leur accueil a donc été sincèrement chaleureux surtout qu’en cette fin d’après-midi torride mes hôtes bénéficiaient pour créer l’ambiance de l’aide complice de cocktails délicieux, entre autres des «Planteurs«, j’adore ça. Le dîner sur la terrasse a été délicieux et la conversation n’est jamais tombée. Décidément, nous avions des atomes crochus… Et puis est venu le moment que je redoutais un peu, celui des «remerciement officiels«. Ils sont venus tout près de moi et en me regardant dans les yeux m’ont dit quantité de choses aimables sur ce que j’avais fait, que je les avais sauvés et bla bla bla… ...
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