Premiers pas
Datte: 17/07/2017,
Catégories:
fh,
couleurs,
voisins,
amour,
Transexuels
facial,
Oral
hdanus,
hsodo,
init,
... dire bonjour et mon nom à quelqu’un que je risque de croiser assez régulièrement au cours des mois à venir. Cela dit, cette petite escapade n’a pas réellement bouleversé ma soirée, puisque je me suis couché à 5 h du matin, après avoir traîné sur Internet, et un peu travaillé quand j’en avais la motivation. Ainsi, au cours du mois suivant, les jours où je sortais de chez moi tôt, je la croisais devant l’immeuble en train de fumer, et je lui disais bonjour avec un grand sourire, qu’elle me rendait. Le soir, je ne sais trop pourquoi, je regardais si la porte qui menait à son couloir était ouverte ou fermée, et la lumière allumée où non, pour savoir si elle était rentrée dans un passé récent (elle était seule dans ce couloir, donc j’étais vite fixé). Je crois bien qu’elle me plaisait. Et discuter avec quelqu’un me permettait de sortir un peu de la monotonie de la vie en solo. Quand on vit chez ses parents, on est lassé par les discussions banales, le soir au dîner, mais quand on vit seul, c’est l’effet inverse qui se produit, l’appartement sonne désespérément vide entre les coups de fourchette. J’ai tout essayé, mettre la télé ou de la musique pendant le dîner ne permet qu’artificiellement de sortir temporairement de ce silence, qui en devient pesant. Du coup, au fil des jours, je fis quelques bêtes gestes supplémentaires pour essayer de faire connaissance. Je suis passé de « Bonjour » à « Bonjour Audrey », puis « Comment allez-vous ? », jusqu’à engager la conversation un peu un ...
... matin. C’était tout bête, mais généralement de bon matin j’aime bien être tranquille pendant la période où je me réveille, ici la discussion était tout ce qu’il y a de plus banal, mais plutôt plaisante. Il faut dire que n’importe quelle discussion m’aurait, je pense, fait du bien au milieu de cette monotonie. Un jour, alors que nous échangions des banalités matinales, je lui ai proposé de finir cette discussion à l’heure de l’apéritif, chez moi, parce que j’allais être en retard au bureau. C’est ainsi que le soir, elle est arrivée vers 19 h avec des chips, et nous avons papoté pendant près d’une heure et demie, de tout et de rien. C’était agréable. Il ne s’est rien passé, mais là n’était pas non plus forcément mon intention. Malheureusement, au moment où l’on commençait à dériver un peu de façon graveleuse, aidés par l’alcool, j’ai été rattrapé par un rendez-vous à dîner qui m’attendait. Nous nous sommes promis de remettre la suite à une prochaine fois. La compagnie d’Audrey avait ce soir-là été fort agréable. Ainsi, j’ai appris qu’elle travaillait comme femme de ménage chez une famille de l’immeuble, qui lui payait sa chambre. Elle se sentait donc presque plus seule que moi, dans la mesure où elle travaillait tout le temps dans le même immeuble. Ensuite, la suite de nos échanges n’a eu que peu d’intérêt, de vagues banalités échangées, même si elles furent un peu plus agréables que celles qu’on échange sur le palier avec sa vieille voisine en rentrant le soir, mais ce ne fut ...