Premiers pas - Histoires de Sexe

Premiers pas

... pas d’une incroyable profondeur philosophiques. Nous avons continué à nous croiser, les matins où je sortais de chez moi, en échangeant toujours sourires et banalités. Un matin, elle a proposé de me rendre l’invitation, en m’invitant également à rester dîner si je n’avais rien de prévu ce soir-là. Ma soirée étant totalement libre, j’ai accepté sans hésiter. Je suis donc arrivé chez elle le soir même avec une petite boîte de chocolats, sans savoir si elle aimait ça. Heureusement, c’était le cas (il est vrai que je n’avais pas pris trop de risques non plus). Et ainsi, nous avons continué les banalités entamées la fois précédente, entre ragots sur le voisinage, petites anecdotes nous concernant, on s’est encore bien amusés. À la différence près que cette fois-ci, je suis resté dîner. Donc d’une part nous avons continué à boire pendant le repas, et d’autre part, n’étant attendu nulle part après, je me moquais de finir totalement saoul et pas présentable. D’autant que même éméché, je pense être capable de monter les trois étages qui me séparent de chez moi. Vers le milieu du dîner, nous sommes arrivés à court d’alcool (il faut dire que je n’en avais pas ramené, donc forcément sa réserve personnelle de femme vivant seule était assez limitée). Du coup, je suis monté rapidement chez moi pour aller chercher une bouteille de vin et quelques bières, pour ne pas finir tristement ce dîner. Lorsque je suis revenu, elle avait enlevé son gilet. Il est vrai qu’à force de boire, la ...

... température était un peu montée et nous avions tous les deux un peu chaud. En me regardant dans la glace j’ai vu que j’avais moi aussi les joues rouges. Je ne sais pas si c’est l’alcool ou le fait de la voir sans gilet qui me faisait cet effet, toujours est-il qu’elle l’a remarqué et elle s’est moquée de moi. Elle portait un petit haut rouge un peu décolleté, qui laissait apparaître une poitrine, pas énorme, mais agréable et bien tenue. Mes yeux plongeant légèrement dedans, je rougis encore plus. Je demandai donc la permission d’enlever mon pull, ce qui la fit encore plus rire. Ce soir-là encore, nous ne nous sommes pas sautés dessus, mais nous avons échangé pas mal d’anecdotes nous concernant chacun d’entre nous. Ainsi, j’ai appris qu’elle avait failli perdre son emploi parce qu’elle avait refusé les avances de son employeur, bon père de famille de 40 ans, dont elle garde les enfants chaque soir en attendant que les parents rentrent de leur travail respectif. Elle m’a raconté qu’elle sortait assez peu, et quoi qu’il arrive, ne ramenait jamais personne chez elle car elle avait assez honte de vivre dans une petite chambre, et qu’elle avait de façon générale assez peu confiance en les Hommes depuis qu’elle s’était faite larguer du jour au lendemain, il y a quatre ans de cela, la laissant sans le sou et sans rien pour elle, ce qui expliquait sa situation très précaire. Ainsi, ce travail qu’elle occupait depuis deux ans, avait été une aubaine pour elle, car il lui permettait d’avoir un ...