Au commencement...
Datte: 23/04/2018,
Catégories:
fh,
hplusag,
frousses,
Collègues / Travail
forêt,
intermast,
entrecoup,
Après en avoir longuement discuté, nous avons décidé de raconter notre histoire, chacun de son point de vue. Histoire qui a débuté il y a près de quatre ans maintenant et qui continue, de jour en jour. Tout dans ce récit est authentique, à peine remanié pour les besoins de la lecture et de l’écriture. Probablement une suite bientôt… Elle La première fois que je l’ai vu, j’ai surtout remarqué son sourire. Un bonjour, un échange de nom. Toute nouvelle dans l’entreprise, j’ai vu tellement de gens ce jour-là que je n’ai retenu qu’une impression fugace, mais agréable. Le contact s’est fait petit à petit. J’aimais m’arrêter discuter avec lui quand je lui disais bonjour, et j’adorais quand il s’arrêtait pour causer un peu. La première fois où j’ai réalisé combien j’étais à l’aise avec lui, c’est quand il a abordé le libertinage qu’il pratiquait avec sa femme. Je venais de lui expliquer que j’aimais les femmes autant que les hommes. Je pense que lui aussi s’est senti à l’aise. J’ai sans doute rougi. Je ne m’en rends pas toujours compte. Ce dont je me rappelle, c’est que c’est le jour où j’ai regardé au-delà de ses yeux bleus et que j’ai eu envie de l’embrasser pour la première fois. J’ai l’habitude de fantasmer sur les collègues. Je veux dire, on ne peut pas côtoyer des gens tous les jours sans imaginer certains « peau contre peau ». Ou peut-être que je suis particulièrement obsédée. C’est le genre de choses dont on ne discute pas, n’est-ce pas ? Avec lui, ça allait au-delà. ...
... Quand je lui disais bonjour, je sentais son corps irradier vers le mien, et je luttais pour ne pas prendre sa main, caresser sa nuque, visser mes lèvres sur les siennes. Il me disait que je lui faisais penser à sa femme, et je répondais dans mon for intérieur qu’il aurait pu remplacer mon mari quand il voulait. Mon mari, qui m’avait convaincu de l’épouser en me promettant justement ce libertinage. La possibilité de laisser mon cœur polyamoureux s’ouvrir aux belles expériences. Et, une fois la bague au doigt, avait toujours trouvé des excuses pour ne pas me laisser suivre mes sentiments. Et sentiments, il y en avait envers ce collègue. Ce Dom. Sans pouvoir lui avouer, je cherchais par tous les moyens de passer du temps avec lui. À chaque occasion, quand un email ou un message interne aurait suffi, je me déplaçais dans son bureau et je restais devant lui. J’ai fini par proposer un restaurant. Pas juste lui et moi, je n’aurais pas osé à ce stade. Mais deux couples, rencontrer sa femme, lui faire rencontrer mon mari. Et ce fut merveilleux. Elle était adorable, et mon mari et lui ont bien accroché aussi. Du coup, nous avons pu nous inviter mutuellement les uns chez les autres. Tisser des liens. Parler à demi-mot avec Dom de libertinage et d’expériences vécues, sans oser passer la frontière et proposer, puisque les discussions avec mon mari restaient limitées. Puis il est parti en vacances. Du jour au lendemain, un grand vide s’est formé en moi. Je lui avais envoyé quelques messages ...