Esclave
Datte: 24/04/2018,
Catégories:
fh,
grossexe,
humilié(e),
contrainte,
facial,
pénétratio,
sm,
attache,
sf,
... paraissait lui coûter. Se reprenant, et adoptant de nouveau son air hautain, elle continua : — Mais j’ai aussi et surtout perdu la considération de nombreuses Patriciennes, qui me jugent responsable des actes de la dégénérée que j’ai eu, à leurs yeux, tort de garder à mon service, et qui a fini par provoquer la mort de la Seconde Préfète. À son regard, je devinais que mon interlocutrice estimait ces dernières paroles lourdes de sens et de conséquences. Je soupirai ; pour moi, une seule chose comptait. — Écoutez, je ne comprends rien à ce que vous dites. Je ne sais pas ce que sont ces Patriciennes, ces Préfètes, ni ce Conseil, et je crois que je m’en fous. Tout ce que je sais, c’est qu’Alys croupit en taule alors qu’on devrait plutôt lui décerner une médaille. Un mélange de stupeur et d’incompréhension glissa un instant dans les yeux de la belle hermaphrodite. — Il s’agit de politique, tu ne peux sans doute pas comprendre, en effet.— Rho, arrêtez de me prendre pour un con, c’est pénible !— Je ne parlais que de ta condition. Tu es un dégénéré, tu as probablement grandi dans les égouts, tu ne connais rien de tout ceci.— Je ne demande qu’à apprendre. Elle soupira en me considérant un instant comme un attardé, puis reprit après quelques secondes. — Avila est dirigée par un Conseil de vingt-huit membres, sept pour chaque Quartier, élues pour huit années par les Citoyennes ayant obtenu des Droits Civiques. Ce sont ces membres, actuelles ou anciennes, qu’on appelle Patriciennes.— ...
... Avila, c’est le nom de la ville ?— Oui.— Et les Préfètes ?— Ce sont les cinq Patriciennes en charge des plus hautes fonctions au sein du Conseil.— Et la grosse Mazela était la numéro deux, alors ?— Tais-toi, insolent ! Comment oses-tu parler ainsi d’une Patricienne défunte ? Et voilà ! Elle se montrait de nouveau froide et méprisante. — Une grosse salope qui m’a torturé ! Mon interlocutrice me gifla aussitôt avec violence. — Presque jusqu’à ce que j’en crève ! Juste pour satisfaire son gros cul !— Tais-toi ! Une nouvelle claque me fit encore tourner la tête. Dame Heline rougissait, sans doute de colère. — Et j’en aurais crevé sans l’intervention d’Alys !— Tais-toi, sale dégénéré ! Tais-toi ! Tais-toi ! Et elle accompagnait chaque ordre de silence d’une gifle appuyée, rougissant à mesure des coups qu’elle me portait, se crispant par-dessus mon corps que j’agitais en vain pour me protéger, toujours retenu par les chaînes qui me liaient au lit. — Tais-toi ! Tais-toi ! Tais-toi ! Elle s’arrêta enfin, tremblante, et lorsque je rouvris les yeux, ce fut pour découvrir avec stupeur son visage empourpré mouillé de larmes. Elle renifla et s’essuya les paupières. — Sans l’intervention d’Alys, tu serais sans doute mort, oui, mais au moins, elle serait toujours avec moi ! Je compris subitement. Ce que j’avais pris pour de la domination brute cachait en fait autre chose. — Sans toi, elle ne se serait jamais détachée de moi ! Je n’aurais pas cru possible que cette condescendante esclavagiste ...