On se déshabillera plus tard
Datte: 25/04/2018,
Catégories:
fh,
hplusag,
médical,
revede,
pénétratio,
humour,
h+medical,
... le regard inquisiteur.— Mais alors pas du tout, je vois pas l’intérêt. Finalement tu ne me connais pas tant que ça, j’ai l’impression.— Après l’histoire à la mords-moi le nœud que tu lui as inventée, c’était pas pour la prédisposer ?— Meuh non, c’était pour déconner, comme le reste. D’ailleurs tu la trouvais plutôt bien l’histoire inventée, non ?— Ouais, t’es vraiment tordu, je trouve et puis, il n’y a pas de fumée sans feu ! Je fais alors signe à Roger, pour qu’il remette à flot nos verres. Les olives et les bla-bla ça donne soif. Je songe alors un peu à ce que me dit Sylvie. Sylvie a toujours raison, tôt ou tard. Je songe alors à ma propension aux desseins tordus. — Pas de fumée sans feu ? j’interroge.— Oui, tu dis que ça ne t’intéresse pas, mais comme par hasard, c’est évoqué. Alors, c’est peut être inconscient, mais c’est là.— Ça y est, c’est l’heure de la psychologie de bazar.— Mais si, je sais pas ce que vous avez les mecs, tous en ont envie, consciemment ou inconsciemment, et tous ou presque dénient. Tu as une explication ? Il me faut plusieurs olives et quelques gorgées de bière pour m’interroger patiemment. Sylvie respecte, en silence, devant mon regard qu’est tourné vers l’intérieur en quelque sorte. Puis j’explique : — Voilà. S’il m’arrive d’évoquer la chose, pour ne pas l’entreprendre ensuite, c’est très simple, c’est pour faire une économie de malentendus. Ça veut dire ceci : Seulement si la dame demande, voire exécute, alors je suis disposé, sinon, je m’en ...
... passe très bien. N’est-ce pas délicat ?— Ah ça ! Comment démontrer que le fait d’aborder la question de la sodomie avec une jeune fille en fleur est le signe indéniable d’un gentleman accompli, vous m’en direz tant ! s’exclame Sylvie.— Non, ces délires, c’est un art. Seul l’art peut transfigurer la réalité.— Houla ! Doucement sur la bière.— Mais si, j’exècre la réalité, sa platitude nauséabonde, son sordide, sa bêtise, son absurdité, alors il faut que je torde des trucs.— Houla ! Y a pas que les cigarettes qui fument, et ton psy, tu lui en parles ?— Je t’ai pas dit : il s’est suicidé. Il ne supportait plus l’alcoolisme de sa femme, je réponds, sans pouvoir masquer l’hilarité qui me prend.— On peut vraiment pas parler sérieusement avec toi, tu me soûles. Fait gaffe quand même à pas tordre les gens, ceux qui t’aiment. Allez, à plus et merde aussi. Et Sylvie se sauve plus ou moins en courant, comme sont souvent ses départs à la fin de nos conversations, celles qui ont duré trop longtemps. Le vendredi, j’attends Anne Laure sur le trottoir desDeux Canards, me demandant comment va être son arrivée, avec ses petites tenues façon papier peint. Dans mes pensées, j’avise une belle femme qui approche sur le même trottoir, se dandine de loin, des talons, une robe noire façon torride, des hanches larges. La fille marche comme on danse. Ma vue ayant baissé après trop d’écrans informatiques, je déplore de ne pouvoir reconnaître une relation à plus de trente mètres et n’arrive pas à savoir si la ...