Le banquier - Histoires de Sexe

Le banquier

... au ton clair. Sur le bureau du conseiller, l’inévitable ordinateur avec un écran extra plat dernier cri. Derrière Marianne, dans un coin, un grand paper-board. Au mur, quelques affiches vantant les mérites de la banque. Monsieur Pic Aillon tardait, alors Marianne, pour tuer le temps, sortit ses emplettes du matin et entreprit d’en retirer les étiquettes… Et c’est pile au moment où Marianne faisait mine de porter sur elle un soutien-gorge que monsieur Pic Aillon fit son entrée dans le bureau. Humm, plutôt bel homme ce banquier ! Environ 1 mètre 80, svelte, de beaux yeux verts et un sourire qui vous charme dès le premier contact… — Bonjour, mademoiselle Marianne, je suis vraiment désolé de vous avoir abandonnée seule dans ce bureau. Oh mais, je vois que vous n’avez pas perdu votre temps, ce matin. Vous aussi, vous avez dévalisé les boutiques ! Depuis quelques jours, j’ai l’impression de m’être reconverti dans le prêt-à-porter ! Une vraie boutique de mode, ma banque ! En effet, les quelques clientes que Marianne avait croisées en arrivant, avaient elles aussi les bras chargés de paquets… Puis, jetant un regard quelque peu insistant en direction des froufrous que Marianne tenait en main, il ajouta sur un air coquin : — Je crois que je vais bientôt organiser un défilé de mode dans cette agence avec mes clientes comme mannequins !— C’est une idée, répondit Marianne en souriant, il règne ici une ambiance très feutrée. Ça manque de convivialité. Vous pourriez imiter l’un de vos ...

... confrères à l’étranger où le personnel officie en petite tenue… cela… comment dire… détendrait l’atmosphère. Qu’en pensez-vous ? demanda-t-elle d’un air malicieux.— Mais je vais y réfléchir très sérieusement puisque vous me le suggérez. Humm… mes collègues féminines recevant en talons aiguilles et petites dentelles… Mais comment allons-nous rester concentrés sur notre travail ? Une banque doit être dirigée avec rigueur !— Surtout que vous aussi, parité oblige, vous devrez être en petite tenue ! ajouta Marianne.— Allons, allons, un peu de sérieux, vous allez finir par me troubler, fit le conseiller en s’asseyant derrière son bureau.— Ah bon, je vous trouble ? Un homme sérieux comme vous ! dit Marianne d’un air faussement offusqué. C’est plutôt moi qui devrais l’être, troublée ! Imaginez, être reçue par mon banquier en sous-vêtements… Marianne se cala dans son siège et croisa ses jambes, laissant malicieusement apparaître la jarretière de ses bas. — Alors, de quoi vouliez-vous tant me parler ? Monsieur Pic Aillon se lança alors dans la présentation d’une offre de placement financier en bourse que sa banque venait de lancer. Ce qui intéressait moyennement Marianne, au vu des dernières évolutions du CAC 40… Elle écoutait donc distraitement le discours de son conseiller. L’idée que banquiers et clients évoluaient en petite tenue au sein de la banque lancinait… L’érotisme de la situation n’était pas sans effet sur elle. Elle ressentait cette excitation remonter du fond de son intimité. ...