1. Amélie-Garance


    Datte: 29/04/2018, Catégories: Lesbienne Masturbation Inceste / Tabou

    ... toi de voir si tu jouis le soir, le matin quand tu ne fais rien de spécial. Hé hé !— Madame orgasme souvent à ce que je vois. Tout du moins, plus souvent toute seule qu’accompagnée.— Accompagnée j’ai orgasmé avec toi et avec Ludo la deuxième fois je crois. Et sinon je suis bien obligée d’orgasmer toute seule !— Tss…— À toi de voir si quand on était sur mon lit on a rendu les armes en même temps ! Et quand on était dans ta chambre, était-ce simultané ?Elle sourit. Et je déclare tristement :— Non, malheureusement je ne crois pas.— Pourquoi malheureusement ?— Ben tu sais bien que mon rêve le plus doux est celui d’atteindre le septième ciel en même temps que toi !Le ton était celui de la plaisanterie, mais c’était la vérité. Quoi de plus attrayant que de savoir que l’autre ressent à peu près la même chose en direct et en simultanée ? Nouveau plongeon dans la conversation glissante. J’achève la salade et emporte le saladier d’une main et le verre d’alcool de l’autre. Une fois assise devant la table j’avale le fond de Scotch. Gaga se jette sur la bouteille pour me resservir. Je pose ma main à plat sur le verre pour modérer le geste. À croire qu’elle veut saouler sa sœur. Soudain ça me tenterait bien. J’ôte ma main. Il fait presque noir. Le ciel s’est tapissé d’ombres gigantesques qui roulent, menaçantes et gorgées d’eau. Ma sœur à peur de l’orage. Elle me regarde anxieuse :— Ça va craquer ?— Probablement. C’est un joli accueil pour notre deuxième nuit.— J’te préviens Mélie, s’il ...
    ... y a du tonnerre je viens dormir avec toi !Et s’il n’y a pas de tonnerre ? pensais-je.J’approche son assiette et dépose tomates, poivrons et fromage italien au fond. J’observe son profil, en contre-jour parfait devant la baie vitrée. Son nez droit avec ses ailes dilatées, ses sourcils durs. Sa bouche, petite proéminence rosée et vallonnée sur peau légèrement bronzée. Voilà qu’elle entrouvre ses lèvres. Elles se décollent l’une de l’autre avec ce petit mouvement de peau qui colle d’abord tout en se tendant, se détache et qui finit par revenir à sa place. Bruissement imperceptible de moins d’une seconde, mais horriblement excitant. Elle porte sa fourchette à sa bouche et le poivron jaune disparaît. La fourchette s’éloigne, luisant d’infimes traces de salive et ses joues s’affairent. Elle mange ! Voilà qu’elle mange ! Je laisse échapper un « aah » d’extase. Elle me regarde et abandonne toute tentative de me comprendre. La chaîne stéréo joue Indochine : l’Aventurier. Garance valse des épaules et mon pied bat le tempo. Je mange. Elle mange. Nous regardons l’écran plat, une série américaine. Une fille en robe rouge courte s’amourache d’un garçon blond qui traîne les pieds. Je reluque Garance du coin de l’œil. La salade s’en va vers d’autres horizons et je file vers la cuisine. Il faut qu’elle mange des cerises. L’épisode d’engloutissement du poivron me portait vers de telles hauteurs que je n’ose imaginer la sensation que me procurerait l’avalement d’une cerise. Garance regarde le ...
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