Ruelle, rue Beaubien
Datte: 30/04/2018,
Catégories:
fff,
fsoumise,
fdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
fist,
jouet,
jeu,
Lesbienne
... faire plus que cela. Du moins, je crois. Les deux femmes me regardent et la jeune femme que j’ai prise en photo me pointe du doigt. J’ai l’impression d’avoir une brique dans l’estomac. Je panique. Puis-je toujours déguerpir ? Je suis figée sur place. J’ai chaud, le cœur va me sortir de la poitrine, j’ai l’impression que je vais défaillir tellement je suis gênée. Les femmes s’approchent de moi. Elles me sourient. Je tente un faible sourire. Il faut que je me calme. Je n’ai qu’à leur expliquer le malentendu ; elles ne vont pas me manger. Du moins, je ne veux pas qu’elles le fassent. Je crois. Je ne suis plus sûre de rien. La femme plus âgée m’aborde. — Bonjour chérie, je me présente, je suis Marie, désolée de t’avoir fait peur tout à l’heure, me dit-elle en avançant sa main pour que je la serre.— Enchantée, je lui réponds en serrant sa main. Je n’ose rien dire d’autre, je suis pétrifiée. Elle doit s’en rendre compte ma main est tellement froide et moite. — Et voici Clara, qui est ma soumise ce soir, me dit-elle comme si c’était la chose la plus naturelle du monde.— Oui, je… j’ai eu la chance de la rencontrer tout à l’heure, dis-je avant de me racler la gorge. Mon malaise ne peut pas être plus apparent. — Les filles, asseyez-vous, dit soudainement Marie. J’ouvre la bouche mais aucun son ne sort. Clara et Marie s’assoient, donc je fais de même. — Si je ne me trompe pas, c’est bien toi qui a répondu à mon annonce, me demande-t-elle en posant ses yeux sur moi. Je suis figée, ...
... j’ai l’air ridicule, je fais un oui en hochant faiblement de la tête. — Tu connais donc notre petit fantasme, dit Marie d’une voix ferme. Je hoche encore la tête, avant de tenter un léger oui qui sort d’une voix étranglée. Il faut que je lui dise que c’est une erreur. Que je ne veux pas les décevoir mais que je dois rentrer chez moi. J’ouvre la bouche mais je me défile, je n’ose pas parler. Je suis totalement intimidée sous le regard sévère de Marie. — Je perçois ta réticence, me dit Marie. Je me contente de hocher la tête encore une fois. — Voici ce que je te propose, si cela te dit. Accompagne-nous à la ruelle mais en tant que spectatrice seulement. Si tu as envie de participer, tu le feras, sinon tu regardes seulement, et on ne se reverra plus jamais par la suite. Qu’en dis-tu ? Les regards de Marie et Clara se tournent vers moi. J’ai l’impression que je vais prendre feu tellement j’ai chaud. Je ne sais pas quoi dire. J’ai envie de m’enfuir seulement. Un silence s’ensuit. Ni Marie ni Clara ne semblent vouloir y mettre fin. C’est à moi de répondre, je n’ai pas le choix. J’ai du mal à réfléchir. Que faire ? Juste regarder, ça ne va pas me tuer. Même que je crois que j’en ai envie. Je hoche donc de la tête. Dans une sorte de transe, je me vois sortir du restaurant avec elles et les suivre jusqu’à la ruelle. — Quel est ton nom ? me demande Marie.— Caroline. Il est maintenant assez tard. La rue est tout à fait déserte et il n’y a presque pas de lumière dans la ruelle sinon les ...