1. Ruelle, rue Beaubien


    Datte: 30/04/2018, Catégories: fff, fsoumise, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, fist, jouet, jeu, Lesbienne

    ... ferais mieux de déguerpir de là au plus vite, au cas où quelqu’un arriverait vraiment. En plus, sait-on jamais, peut-être que les lesbiennes n’existent même pas, et qu’un homme dépravé a inventé ce stratagème pour pouvoir réaliser ses perversités. À l’heure qu’il est, la rue est assez déserte, il y a seulement quelques passants qui marchent d’un pas rapide, aucune personne ne semble roder autour de la ruelle, sinon moi. Je décide de faire comme les passants, et je m’éloigne d’un pas rapide pour retourner chez moi. De surcroît mes sacs d’épicerie sont lourds. En marchant, je ne peux m’empêcher d’être énervée par le claquement sourd de mes talons, j’ai l’impression d’attirer l’attention de toute la rue. Mes sacs pèsent une tonne, qu’est-ce qui m’a pris d’acheter encore autant de choses ? Cela m’apprendra de faire mes courses alors que j’ai faim. Je veux rentrer à mon appartement le plus vite possible, on dirait que tout le monde me regarde, chargée comme je suis. Mes bras me tiraillent de plus en plus, je dois déposer mes paquets par terre pour reprendre des forces. Peu importe si j’ai l’air folle ! Je secoue mes bras un peu. Je baille un bon coup. — Avez-vous besoin d’aide Madame ? Je me retourne ahurie. Une femme d’environ une trentaine d’années me regarde en souriant. Gênée de ne pas avoir remarqué qu’on me suivait et de bloquer le passage, je lui réponds rapidement par la négative. Je reprends mes sacs et accélère le pas. Plus que deux coins de rue, je m’encourage ...
    ... intérieurement. Je sens dans mon dos le regard de la femme, c’est énervant. Mes bras me tiraillent toujours mais pas question de flancher. Enfin, je suis devant chez moi. Je lâche mes sacs pour ouvrir la porte de mon immeuble. Je reprends mes sacs et monte les escaliers. Machinalement j’entre dans mon appartement et je les dépose sur ma table de cuisine. Je défais rapidement le tout. C’est bizarre il me semble que j’avais acheté de la crème glacée, et où est mon paquet de chips ? J’ai défait trois sacs, n’en avais-je pas quatre ? Oh, non ! J’ai dû laisser un sac près de la ruelle lorsque je m’y suis attardée. Je réfléchis quelques instants ; je n’ai pas envie de ressortir et de retourner près de la ruelle car, sait-on jamais ? Mais d’un autre côté, ma soirée toute seule sera vraiment morne sans mes victuailles. Je décide alors d’y retourner à contrecœur. La rue est encore plus déserte que précédemment. Il n’y pas âme qui vive, sauf moi. Je suis vite rendue aux abords de la ruelle. Il n’y a aucun sac là où je me suis tenue tout à l’heure. Je soupire, évidemment que quelqu’un est parti avec, je suis nouille. C’est de la crème glacée et des chips, tout de même. J’aurais eu plus de chance avec un sac rempli de légumes ! Je regarde furtivement un peu partout autour mais sans grand enthousiasme. — C’est ça que tu cherches ? La même voix que tout à l’heure me fait me retourner. La femme trentenaire se tient encore derrière moi, tout sourire avec mon sac en mains. Extrêmement gênée, je ...
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