Dans l'abri pendant la tempête (1)
Datte: 03/05/2018,
Catégories:
Erotique,
Il y a quelques années, j’avais rencontré un ami de longue date, Pierre, qui avait à l’époque 35 ans, qui revenait d’une randonnée dans une région montagneuse. Il m’avait raconté la fin de sa ballade, peut-être avait-il un peu enjolivé l’histoire, mais peut-être pas. Aujourd’hui, un certain temps après, il est sans doute possible de raconter cette aventure sans nuire à qui que ce soit. « C’est le 15 août que je suis redescendu, j’étais parti pour deux semaines, mais après dix jours de randonnée la météo était brusquement devenu alarmiste annonçant de gros orages, la tempête en certains endroits, et au début la nuit j’avais eu un peu de neige. Du coup je suis descendu par le chemin le plus rapide, sans perdre de temps, réveillé de bonne heure, le sac fait à la hâte, heureusement il n’avait pas plu et ma tente était sèche le matin. « Je suis descendu à toute allure, aussi vite que je le pouvais, passablement inquiet. En fin de journée j’arrive le long d’une route, passablement fatigué. Le ciel est noir, le vent se lève, et quelques coups de tonnerre se font entendre, et c’est alors que j’ai vu une gare désaffectée, fermée, qui proposait un abri extérieur dans lequel je me suis arrêté, en espérant qu’une voiture passerait que je pourrais arrêter pour me faire conduire en ville. Mais le temps s’est gâté au point que j’ai préféré casser une vitre et entrer dans la gare par effraction ! La peur fait faire bien des choses… ! « Je me fais à manger et je me prépare à passer la nuit, ...
... je déplace deux banquettes qui se trouvent là : côte à côte elles feront un bon lit. Je m’installe dessus et je commence à dormir, jusqu’au moment où l’orage se déchaîne. Une violence que je ne connaissais pas, un vent extrême, j’entends des craquements, un bruit de chute assez effrayant : un arbre pas loin a dû tomber… je me lève, je regarde la route, et je vois soudain une voiture dont les phares trouent la nuit, se reflètent sur la pluie qui tombe comme je n’avais jamais vu, je me dis que c’est de la folie de prendre la route. Mais une minute plus tard les phares reviennent, s’éteignent, et une femme sort juste au moment où un éclair strie la nuit accompagné presque aussitôt par un brutal grondement sec, elle se protège de la pluie comme elle peut, mais c’est mission impossible, j’ouvre la porte, elle entre. Pendant deux minutes elle parle sans arrêter, énervée, effrayée… « "- Que j’ai eu peur, il y a un arbre qui coupe la route, j’ai cru que je ne m’arrêterais jamais à temps, ma voiture glissait sur la route et le vent la poussait…. Dieu merci il y a cette gare…. Je suis trempée". « Elle a retiré le châle qu’elle avait sur la tête, sa veste était effectivement trempée, et je lui ai proposé une polaire qui était dans mon sac, et une veste, elle a accepté avec gratitude : "Mais tournez-vous pendant que je me change". Il fait nuit, mais j’obtempère, et à ce moment un nouvel éclair, je résiste à la tentation, … pourtant elle a l’air si gracieuse, j’ai beaucoup de mérite. Je ...