1. Le bouchon trop loin 3


    Datte: 03/05/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... arriver, elle attend. Puis au bout d'un temps imprévisible pour elle, les pouces pincent, une fois. Elle a une une sorte de hoquet et une contraction brutale des abdominaux qui lui fait relever les jambes. Ça m'amuse. On ne pourra pas lui enlever qu'elle est sensible des seins, je trouve plus que la moyenne, et c'est le meilleur moyen de l'exciter. S'ensuit un pelotage en règle, mon but n'est pas de finir au lit, ce qui arrivera probablement, mais de l'émoustiller car je vais sournoisement lui demander quelque chose. - Et si on allait en boîte samedi. - Je te vois venir. - Bon ben maintenant que tu m'as vu venir, qu'en dis-tu ? - On peut, mais tu risques d'être déçu. - Bien, je prends le risque. Comme dit le proverbe : quand on parle du loup, il faut partir à point. C'est la cinquième pierre. Le samedi, je lui ai demandé de pianoter sur l'ordi histoire de se mettre en condition, ce qu'elle a fait. Le soir, j'étais pour une fois content d'aller en boîte. Je mets des boules de papier mâché dans les oreilles pour ne pas ressortir sourd et nous entrons séparément dans la salle. Elle est invitée quasiment à chaque slow par des mecs plus ou moins collants. Le dernier est du genre qu'elle déteste, chemise ouverte pour montrer son torse poilu, divers bijoux en or, Santiags, lunettes de soleil sur les cheveux sans doute fort utiles dans une boîte, il connaît tout le monde bruyamment. Le gars lui colle au train où qu'elle aille. J'interviens pour lui dire qu'on s'en va. Fini pour la ...
    ... soirée. - Tu as du t'emmerder toute la soirée. - Oui mais c'est pas grave. On fera une autre boîte la semaine prochaine. De meilleur standing. ---------- Semaine suivante, autre boîte. C'est pareil, même musique que l'on ne connaît pas toujours qu'on se demande si c'est de la musique ou du bruit en rythme. Néanmoins, j'aperçois quelques hommes, la quarantaine, bien sapés, calmes, parmi les guenilleux en transe. Je signale ma trouvaille à Anne et vais m'emmerder ailleurs. Après moult danses et cavaliers, je la vois faire en souriant un bécot, certes rapide, sur les lèvres du décrocheur de gros lot. Bon finalement ça a marché assez rapidement, faut pas être impatient. Ils se séparent et elle vient me rejoindre. - Alors ça y est ? Tu vas le retrouver ou t'as un rencard ? - T'affole pas, il voulait juste un bisou avant de se quitter. - Il ne te plaisait pas ? - Non. De toute façon j'ai mieux à la maison. - Oui, mais là n'est pas le problème. Bon, une autre la semaine prochaine ? - Si tu veux. C'est toi qui t'emmerdes le plus. On obtient rien sans peine et comme dit le proverbe : qui sème le vent ménage sa monture. Semaine suivante autre boîte, puis semaine suivante autre boîte. Je me demande si ça vaut le coup de continuer. Les gars ne sont jamais assez bien, si on en trouve. On fait aussi les cafés, elle joue la cliente solitaire et je me mets ailleurs, mais là, pareil. ---------- Le vendredi soir suivant, elle m'appelle vers 18 heures. Elle est au café Riche avec Sylvie, une ...
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