1. Petit matin


    Datte: 07/05/2018, Catégories: fh, volupté, Oral tutu, ecriv_f,

    J’ouvre les yeux, le jour est là qui nous guettait endormis… mais j’ai devancé le réveil. Tu es là près de moi, encore abandonné au pays des rêves. Je me lève discrètement pour ne pas perturber le peu de sommeil qui te reste. J’enfile ton pull comme pour me glisser un peu en toi et je sors de la pièce sans un bruit. Je suis enjouée ce matin, l’hiver est bien là, mais le soleil également. On peut sentir que dehors un froid sec a recouvert la ville… J’aime ce temps, cette période de l’année où tout semble assourdi par le climat, par le froid, mais où je me sens le mieux contrairement à beaucoup de gens. Je prépare le café, allume la radio et croque dans une pomme… Je rêve debout devant la fenêtre, dessinant du bout des doigts des formes aléatoires avec la buée de la vitre. J’aime ces moments où la ville est encore endormie, où l’on aperçoit les passants les plus matinaux déambuler dans la rue emmitouflés dans leurs manteaux. J’aime cette sensation d’être encore au chaud quand eux sont saisis par le froid. Dans la chambre, l’odeur du café, et le son des infos te tirent de ton sommeil doucement. Tu t’inquiètes de n’avoir pas entendu le réveil et de mon absence à tes côtés. Tu te lèves, attrapes ton peignoir et te diriges à pas feutrés vers la cuisine. Tu veux me surprendre… A la porte, tu t’immobilises pour m’observer alors que je ne sais pas que tu as ouvert l’œil. Je suis dos à toi, toujours face à la fenêtre, sur la pointe des pieds pour mieux voir ce qui se passe en bas, et ...
    ... l’image de ma silhouette dans ton grand pull qui s’arrête juste au-dessus de mes fesses éveille tes sens et ce désir matinal qui te gagne. Ne bouge pas ! dis-tu d’un ton autoritaire mais espiègle. Malgré ma surprise je sens ta voix sourire, et je reste immobile… dans l’expectative. Tu t’approches, te colles à moi, enfouis ta tête dans mon cou au travers de mes cheveux lâchés… Bonjour la rêveuse… et tu embrasses ma nuque. Ma main te cherche dans mon dos et se pose au creux de tes reins pour t’attirer encore plus contre moi… Je sens ainsi l’érection qui t’inspire tant de douceur à mon égard. Je passe ma main entre nous, et d’un geste aveugle, je dénoue la ceinture de ton peignoir. Ta queue jaillit de celui-ci en un clin d’œil et vient se coller contre ma peau. Une vague de frissons envahit alors tout mon corps. Tes mains se glissent sous le pull et viennent caresser mon ventre. Je ferme les yeux, soupire et lorsque ton sexe s’immisce entre mes jambes, celles-ci s’ouvrent d’avantage pour faciliter son passage. Tu sens mon corps onduler, mon souffle chaud sur la fenêtre rend la vitre totalement opaque. Tes mains se promènent le long de mon corps… L’une d’elles saisit un sein, l’autre caresse mes fesses, pendant qu’entre mes cuisses je commence un va-et- vient d’avant en arrière qui branle ta queue entre mes lèvres qui déjà s’humidifient d’envie. Je suis chancelante, mes jambes tremblent désormais… Le désir devient si fort que j’ai un peu de mal à rester debout. J’ai envie de toi, ...
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