Monstrueuse - Le journal
Datte: 07/05/2018,
Catégories:
fh,
complexe,
laid(e)s,
revede,
Masturbation
journal,
lettre,
... ça, je crois que toi aussi tu pèterais les plombs.— La mienne est une vraie chieuse, jamais contente de rien et toujours jalouse de tout, tu vois, ce n’est guère mieux.— Au moins, elle a un joli visage et tu dois être fier de sortir avec elle.— Tu vois, c’est ça ton problème, tu lui en veux à cause de sa figure, parce qu’au fond tu as honte d’elle.— Qui n’aurait pas honte ? Toi, monsieur le donneur de leçon ? Nous avons coupé là cette conversation qui de toute façon partait en couille. Je n’étais pas très fier de moi. Annick pétait les plombs et j’étais en grande partie responsable de cet état de fait. Je suis passé à la fac de science où ma tante travaillait comme secrétaire : — Salut tantine, tu vas bien ?— Impeccable, et ton père, sa sciatique, ça va mieux ?— Oui, il a repris le boulot— Tu viens pour les photocopies ?— Comme d’hab’ tantine, tu sais bien que je profite de toi.— T’as de la chance, ils viennent juste de la réparer. J’ai discrètement dégrafé le cahier avant de mettre la pile dans la photocopieuse. La grosse machine a tout avalé avant de tout recracher. Par chance, un étudiant venait de rentrer et j’ai pu faire mes petites affaires sans que ma tante vienne y fourrer son nez. Revenu à la maison, j’ai eu beaucoup de mal à remettre les agrafes, ça ce voyait quand même qu’on y avait touché. Mais bon, le principal c’était de le restituer. J’avais beaucoup réfléchi à la façon dont je pourrais m’y prendre. Dans un premier temps, j’avais imaginé que j’arriverais ...
... peut-être à me glisser dans l’appartement et que je remettrais le cahier à sa place. Mais plus j’y réfléchissais et plus cela me semblait problématique. Il y avait toutes les chances que quelqu’un me voit entrer et que par la suite on fasse le rapprochement. Je ne voulais surtout pas que son frère ou ses parents l’apprennent. Qu’elle le sache elle, c’était inévitable, mais les autres cela ne les regardait en rien. Eliminant de suite la confrontation directe, il restait grosso-modo 2 solutions : _ Soit envoyer le paquet par la poste accompagné d’un petit mot rassurant. _ Soit envoyer par mail un petit mot rassurant en lui indiquant où elle pourrait récupérer le paquet J’optai pour la seconde solution. J’avais peur avec un paquet postal d’éveiller les soupçons, qu’il soit ouvert par un tiers et que quelqu’un ne découvre le pot aux roses. D’un autre côté, j’avais une petite idée de là où j’allais mettre le paquet. Il y avait un petit appentis au fond de leur jardin avec sur les étagères un bordel indescriptible. En attendant la nuit, ce serait un jeu d’enfant de me glisser là-bas, les risques étaient minimes. Tout au plus leur horrible petit roquet se mettrait-il à aboyer. La nuit venue j’ai rempli à bien cette mission avec un sentiment de toute puissance. Et revenu dans le bureau du pater je me suis mis à l’ordinateur. J’avais utilisé le vouvoiement à dessein pour brouiller les cartes, dans un premier temps je n’avais guère envie de me dévoiler. Et je m’étais créé une boîte à lettre ...