Une folie
Datte: 09/05/2018,
Catégories:
f,
fh,
volupté,
cérébral,
revede,
pénétratio,
conte,
portrait,
... s’aventuraient juste à l’entrée de l’antre, en définissaient longuement le pourtour. Puis un doigt, plus intrépide que les autres se déployait en elle et, dans un geste convulsif de la main, s’octroyait le devoir de glisser plus au fond. Là, dans une ardeur fébrile, le doigt se faufilait, d’abord lentement puis avec plus de rythme. Jacqueline, en robe rouge, assise dans le fauteuil de cuir noir, s’appliquait à jouir. Jean-Pierre, perdu dans les images érotiques – cela malgré lui - était au comble de la gêne. Il croisait, décroisait les jambes, tentant de se soulager de l’émoi qui l’avait envahi par ce jeu - personnel et subtil - de mouvements de jambes. Il tentait, par de vaines incantations, de dissiper les terribles images. Mais la main libre de Jacqueline agaçait un mamelon, saisissait de la paume un sein parfaitement galbé, se risquait à saisir le second, écrasant les deux astres dans un soupir gracieux. Les doigts glissaient, pénétraient, se faufilaient par grappes de deux dans cet abîme humide et chaud, les doigts pinçaient, pressaient, agaçaient les mamelons qui en devenaient rudes et cramoisis. Emportés par l’éloge qu’ils donnaient sans retenue au sexe de Jacqueline, les doigts cherchèrent plus bas, vers un autre repère où pouvoir s’infiltrer. Ils trouvèrent l’entrée, pétrirent le terrain, un des doigts s’élança et se perdit au fond du gouffre… Jean-Pierre avait joui. Il quitta le bureau, poisseux, désemparé, honteux. Il prit mille précautions pour que rien ne ...
... paraisse. Il marchait à petits pas, tachant de limiter l’étendue de la tache, maintenant devenue froide, cette souillure qui désignait brutalement son tourment. — Alors, hier soir ? Hein ? Après bien des coups de menton, des clins d’œil, Alex et Jean-Pierre avaient fini par se retrouver seuls. — Hier soir ? Jean-Pierre prit peur. Il devint blanc, se crispa. Savait-il ? — Ouais ! Avec Jacqueline ?— Aaah ! Ouuui ! Avec Jacqueline… eh bien… on est mardi !— Ben ! J’te demande pas le jour qu’on est ! Alors ? T’as fait comme j’t’ai dit ?— …— J’te dis ça comme ça, moi… Y a des femmes, elles ont un type parce que leur mari, hein ! C’est pas qu’elles les aiment plus, leur mari, mais, hein ! J’peux dire que celles-là, elles en veulent… ouais ! Et j’peux dire que le mari, eh bien, s’il savait c’qu’elles font avec les types…— Oui, mais, Jacqueline c’est pas ça… dit Jean-Pierre avec une certaine retenue.— Ah non, non, non ! Je disais pas ça pour ta femme ! J’disais ça comme ça… Ainsi parla Alex le célibataire. « Et si Jacqueline avait un amant ? Cela expliquerait la chose… Non, non, Jacqueline n’est pas comme ça, elle sait bien qu’on n’a pas fini de rembourser la maison… » pensait Jean-Pierre. Mais le ver était dans le fruit, et l’idée d’un éventuel amant, dans l’esprit tourmenté de Jean-Pierre, prit corps durant l’après-midi. Il n’eut alors plus de cesse que de mettre un nom sur ce corps : qui aurait bien pu être l’amant de sa femme ? Et il finit par le trouver, bien sûr… Olivier était l’amant ...