Le secret de Judith (5)
Datte: 09/05/2018,
Catégories:
Erotique,
Chapitre 5. Confiance. Je me réveille. Solène est déjà partie. Elle commençait encore à 7 heures. Moi, ce sera à 10 heures. Il y a marché aujourd’hui et le coup de feu ce sera la fin de matinée et le déjeuner, le patron veut que je sois là. Je ne bosse pas ce soir, je finirai vers 17h, on se retrouvera chez Judith. Pourquoi a-t-elle pleuré hier soir ? On n’a même pas eu le temps d’en parler… J’espère que ce n’est rien de grave. En tout cas, on a fait l’amour comme jamais… Et elle m’aime ! Moi aussi, je suis fou d’elle ! Mais… Cécile ? Oh la la, je ne sais plus, je ne sais pas… Après tout, c’est elle qui l’a voulu… ******** - Ecoute Boris, j’ai du boulot là. Le foot, je m’en fous, je n’ai jamais compris l’intérêt. Et les bagnoles non plus. J’en ai rien à foutre de ta caisse de gros kéké ! Moi je kiffe le métro ! Quand je serai grande je serai conductrice de métro ! - OK je vois. Madame la parisienne est trop bien pour les bouseux de la montagne ! N’empêche que le bouseux, il te baiserait sûrement mieux que ton gamin ! Mais en fait, non, j’aime pas planches à pain. Et encore moins les pisseuses snob. Tant pis pour toi ! Allez, ciao, moi aussi j’ai mieux à faire. Bon, cette fois-ci je pense que le message est passé ! Planche à pain ! Non mais j’hallucine ! Un petit 85B… OK c’est pas très gros, mais quand même ! Connard ! Allez, voilà Juliette. Je me casse. Jeannot finit à 17h. Si on montait ensemble chez Judith ? Je retournerais bien faire un tour dans le pré d’hier. Ce Joseph ...
... ne m’a pas tout dit, s’il est là je peux peut-être lui tirer encore les vers du nez. Déverrouiller > Nouveau message > Jean > « Mon amour, finalement je passe te prendre à 17h, on montera ensemble. » Message reçu de Jean « Cool. Je t’aime ! J’espère que ça va mieux qu’hier ». Répondre > « Oui, t’inquiète. Juste un coup de blues. Pas grave. T’aime aussi. » Je prends mon vélo et file vers le pré. ********* Ah ! Saloperie de jambe droite. Toujours à me faire souffrir. Quand je pense qu’avant je grimpais comme un bouquetin ! J’aimerais bien quand même remonter au moins une fois aux estives, avant de mourir. C’est vraiment pas beau la vieillesse… Enfin, heureusement il me reste la pêche. Tiens ! Le vélo de la petite à Judith… Elle est revenue… Quelle drôle de fille. Le portrait craché de sa grand-mère, c’est fou. Même caractère. Insouciante. Elle devrait quand même se méfier, même si aujourd’hui les temps ont changé, il y a toujours des tordus… Je vais descendre au gave et la laisser tranquille. Hier elle m’a tourneboulé… j’en ai pas dormi de la nuit. La voir comme ça, presque nue… repenser à toute cette histoire… Judith… nue… ********* Le soleil enveloppe ma peau… Je suis allongée dans l’herbe, sur la serviette empruntée à l’hôtel. Je ne porte que ma petite culotte blanche, légèrement ajourée de dentelles sur le devant, plus échancrée et sexy que celle d’hier, elle dévoile largement le bas de mes fesses. J’aimerais tant l’enlever… sentir le soleil entre mes jambes, sur mes fesses… ...