1. Deux (4)


    Datte: 10/05/2018, Catégories: Hétéro

    Cette frénésie de sexe entraine des tas de questions durant et après ces dix jours. Je me demande notamment si j’étais "un peu coincée" avant de le rencontrer ou si je deviens "libertine" à son contact ? Pourquoi n’avais-je jamais simplement osé faire l’amour ailleurs que dans un lit ou dans une chambre ? Pourquoi est-ce que j’aime tellement le sucer alors que j’ai toujours détesté ça ? Pourquoi suis-je si libre avec lui et pas avec Jérémy ? Pourquoi est-ce que je n’ai jamais eu envie de porter des strings ? Qui est cette Muriel de la soirée du 18 juillet ? Tant de questions dont je n’ai pas la réponse. Alors qu’il n’y avait pourtant que deux jours que nous étions "ensemble", j’avais ressenti un immense vertige, un vide sidéral le dimanche 13 juillet. Mes parents avaient invités des amis et j’avais été contrainte de rester à la maison. Je m’étais masturbée à sept reprises pour calmer mon désir. Je suis également déconcertée par le désir sans cesse plus puissant que je ressens pour Damien. J’ai envie en permanente de faire l’amour avec lui, de le sentir en moi, de jouir encore et encore. J’ai une affreuse sensation de manque dès que nous nous quittons, je n’avais jamais ressenti cela, jamais avec une telle violence. Certes, j’aimais beaucoup faire l’amour, nous le faisions de manière régulière avec Jérémy. En comparant avec des copines en couple, la fréquence de nos rapports sexuels se situait somme toute dans la moyenne. Avec Damien, je pourrais le faire six ou sept fois ...
    ... par jour et me masturber à côté. C’est fou… La veille de mes vacances, son départ de la maison le dimanche 20 juillet, est horrible. En l’absence de mes parents, il avait passé la nuit à la maison. Au réveil, j’étais inquiète, j’avais mal au ventre. La proximité du départ ? Peut-être. Dans la matinée, je l’avais sucé jusqu’au bout et j’avais avalé. J’avais fait cela très naturellement, sans vraiment réfléchir. Quand j’avais senti son sperme dans ma bouche, j’avais simplement dégluti. Deux fois. Je ne voulais pas partir. Quand j’y repense, je me dis que mon attitude ce matin-là avait certainement pour but inconscient d’être encore plus intime de Damien, de lui montrer mon amour passionné et fou. Car avant midi, avant que Damien ne s’en aille (mes parents pensaient rentrer à cette heure-là), pendant qu’il m’embrassait, il avait soulevé ma jupe longue bleue pétrole, fendue sur la jambe gauche; il avait descendu mon string, m’avait tournée et il avait tenté de me sodomiser. Léchée, doigtée, j’avais senti son gland déchirer mon anus. J’avais mal mais j’en mourrais d’envie. Debout et plaquée contre la porte de ma chambre, j’avais la tête qui tournait. L’intensité de ce moment m’amenait à la limite de l’évanouissement. Il avait poussé doucement, sans insister. Pas possible d’aller plus loin, j’avais l’impression que son gland faisait la taille d’un pamplemousse. Il était resté quelques secondes dans mes fesses avant de se retirer. Et il était parti. J’avais pleuré tout l’après-midi, ...
«123»