Deux (4)
Datte: 10/05/2018,
Catégories:
Hétéro
... enfermée dans la chambre. En fin de journée, Bénédicte était venue me réconforter, me disant d’être heureuse et d’en profiter. Je n’avais aucune envie de partir en vacances mais je n’avais malheureusement pas le choix : mes parents fêtaient leurs 25 ans de mariage. Jérémy, Damien. Damien, Jérémy. Que dois-je faire ? Mes vacances tournent autour de cette question. Je doute, je pense, je réfléchis, je cherche. Je me cherche : qui suis-je vraiment ? Cette fille modèle, réservée, pudique, généreuse, serviable, dont la vie semble tracée, écrite ? Celle qui aime faire l’amour le soir, dans la douceur d’un lit ? Ou suis-je cette hédoniste gourmande, obsédée, quasi nymphomane, capable de baiser dans les toilettes d’un bar ? Je suis obligée d’admettre que ce sont deux aspects de ma personnalité, je suis un peu des deux. Je connais bien la première mais elle vient trop tôt, trop vite. Je ne suis pas prête. Je ne connais pas la seconde, ses limites me sont inconnues, elle est comme une drogue merveilleuse qui coule dans mes veines. Elles me font peur, chacune à leur manière. Je me masturbe énormément durant les vacances. J’ai besoin de jouir beaucoup. Damien me manque terriblement. J’ai un préservatif dans mon sac. J’essaye avec une banane : trop mûre, je l’écrase. Je vais discrètement me racheter des capotes et j’utilise le manche de ma brosse à cheveux (pas top), un concombre (parfait mais à usage unique) et une télécommande (à éviter). Le meilleur compromis est finalement la carotte. ...
... Il y en a plein le frigo et je prends beaucoup de plaisir. Je dois juste être discrète, car personne ne comprend pourquoi leur nombre diminue si rapidement. wkiwaang Un soir, très excitée, je vais même jusqu’à glisser la carotte entre mes fesses. Je n’ai pas de lubrifiant et c’est un peu compliqué. Je l’introduis tout de même un peu et me masturbe ensuite. Je remplace la carotte par un doigt. Puis un second. Oui, je me mets deux doigts dans le cul et j’ai du plaisir, beaucoup de plaisir ! J’imagine Damien, je le vois, je le sens. De mon autre main, j’excite mon clitoris et j’ai un orgasme puissant. En nage, au bord de l’essoufflement, je dois prendre une douche très fraiche pour reprendre totalement mes esprits. Et me rendre compte de ce que je viens de faire. Je compte les jours qui me séparent du retour. Je sais que je devrai faire un choix avant le retour de Jérémy en septembre. Pour l’heure, j’ai envie de retrouver Damien, ses caresses, ses baisers, ses mains, son torse, sa voix. J’ai envie de faire l’amour et, n’ayons pas peur des mots, de me faire baiser, sauter, pénétrer, enfiler, défoncer. J’ai très, très envie de le sucer. J’ai envie de lui plaire, de voir briller ses yeux. Je suis prête à tout. Nous rentrons le 9 août. Damien est à l’aéroport. Je suis très touchée qu’il soit venu même si nous ne pouvons pas nous saluer à cause de la présence de mes parents. Je l’appelle, rendez-vous le soir à la campagne : minijupe noire, chemisier rouge, soutif et talons hauts. Le ...