1. Pensées pour moi-même (2)


    Datte: 10/05/2018, Catégories: fhh, vacances, hotel, hsoumis, fdomine, Oral journal,

    ... depuis peu, à ma merci (je le bloque s’il bouge), et qui ne pouvait de plus me fourguer des insanités sur ce que je lui faisais (il devait me raconter une histoire dans laquelle je n’étais pas actrice), moi, ça me faisait monter un peu plus près du septième ciel et, dans ce moment-là, crois-moi, j’y allais les paupières closes. * * * Je ne suis pas sûre d’avoir bien suivi tout ce qu’il m’a raconté. D’abord, et en faisant un mauvais jeu de mots que j’assume, je dois dire que véritablement je prenais mon pied en prenant son pieu : cela faisait tellement longtemps que cela ne m’était plus arrivé ! Le souvenir qui m’en était resté avait sous-estimé la montée vers le plaisir qu’un tel acte ne pouvait manquer d’engendrer dans ma tête : disons, pour te donner une idée de ce que j’ai ressenti, que d’abord, ce fut comme un léger bourdonnement d’oreilles, du genre de celui qui tu entends quand tu ressens le besoin de bailler ou quand tu fermes très fort les paupières, sauf qu’ici ça te prend toute la tête, que c’est sans effort, que ça dure et que c’est bien plus stimulant. Puis, c’est ta cage thoracique qui reçoit la deuxième vague de l’assaut : ton cœur bat à toute allure, ta respiration s’accélère (et je pense que la chaleur de ton souffle ainsi que le bruit de ton excitation donnent aux hommes qui en sont l’origine une raison de plus de se réjouir de ce qui leur arrive). Et puis, comme un liquide qui s’écoule tout le long de ton corps, l’influx nerveux se précipite, comme dans un ...
    ... entonnoir, à l’extrémité ultime de ton bas-ventre, te faisant sentir que maintenant le plaisir ne pourra être pleinement plaisir que par l’irruption d’un orgasme libérateur. Comment, dans de telles conditions, pouvais-je être une auditrice attentive à ses propos, quels qu’ils soient ! En second lieu, et je pouvais très facilement en comprendre la cause, Jean-Philippe avait une fâcheuse tendance à hacher considérablement son débit de parole et ne contrôlait pas non très bien sa respiration. C’était en fait comme au cinéma : tu commences à parler mais si le film est trop intéressant, tu finis par oublier ce que tu avais commencé à dire. Ceci dit, ici, contrairement au cinéma, on pouvait interrompre la projection. Et il m’est arrivé quelquefois de prendre mes distances (oh, quelques centimètres seulement) lorsque le fil du récit avait trop tendance à se déliter, me réapprochant quand il recommençait, et avançant progressivement, au fur et à mesure de la narration, le long de ce gros membre en ce moment-là on ne peut plus viril. Enfin, à chaque fois qu’il passait d’une fille à l’autre, je sortais sa queue, lui passait très lentement la langue, depuis la base des couilles jusqu’au sommet, et, le regardant droit dans les yeux, je terminais par la phrase : — Et maintenant parle-moi de la suivante. Bien entendu, mes mains ne restaient pas immobiles (« ne pouvaient pas rester », serait une expression plus correcte), il fallait qu’elles bougent. Tout ce qui était à portée y est passé : ...
«12...212223...32»