Pensées pour moi-même (2)
Datte: 10/05/2018,
Catégories:
fhh,
vacances,
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fdomine,
Oral
journal,
... ensemble au lycée, j’étais toujours première de gym et que j’adorais aller m’éclater dans mon club de danse. Eh bien, sache que depuis ce temps, j’y suis encore et que j’y suis même devenue prof (pas rémunérée malheureusement). J’apprends à de jeunes adolescentes à mieux connaître leur corps, à ne pas en avoir honte, à savoir le faire bouger de manière plus ou moins artistique, le tout dans la saine pratique d’un sport. Bien entendu, il ne nous vient alors absolument pas à l’esprit que nous faisons tous cela pour les gars qui pourraient nous voir : en général, nous sommes entre filles et si un homme vient à passer, il m’étonnerait fort que ce soit avec la tête remplie de pensées lubriques. Mais ici, le public était différent ! Et si la technique de base était après tout la même, ici, j’avais le droit de faire bouger mes mains là où j’en avais envie (essaye de faire ça dans une salle de danse !), pas seulement sur mon ventre, mais aussi sur mes seins, sur mes cuisses, sur mes fesses et, pour dire les choses comme il convient de le dire, sur mon clitoris, mes lèvres (pas celles de mon visage), mon anus. J’avais aussi bien entendu la possibilité d’adopter toutes les poses qui pouvaient avoir un équivalent dans l’acte sexuel proprement dit : écarter les jambes, mouvoir mon cul, m’arranger pour que celui-ci soit au plus haut de mon corps, simuler mon mouvement montant et descendant sur un sexe d’homme, secouer mes seins et tenir une queue purement virtuelle et faire semblant de ...
... me la mettre en bouche ou ailleurs dans le corps. Quant aux spectateurs, ils étaient effectivement complètement différents : d’habitude, quand tu es en représentation, les gens te regardent danser sans rien dire, assis dans leur fauteuil, en attendant que tu aies terminé, et applaudissant (plus souvent par politesse que par conviction) à la fin de ton passage. Ici, au contraire, si le nombre de spectateurs est réduit à seulement deux (rien à faire, je compte Jack pour une personne à part), je gagnais en intensité visuelle et en manifestation d’intérêt tout ce que je perdais en encouragement convenu. En outre, même si je ne percevais pas très bien le flot d’images pornographiques qui se déversaient sur moi par l’intermédiaire des mots sortant de toute évidence de plus en plus nombreux de la bouche de Jean-Philippe, ici au moins, il s’agissait de commentaires louangeurs que j’estimais à leur juste valeur. * * * Honte de mon corps, il ne pouvait en être question dans ce moment qui est resté dans ma mémoire comme un des plus beaux moments de cette soirée : non seulement la musique m’inspirait des ondulations quasiment frénétiques, mais en outre la vue de Jean-Philippe était une illustration parfaite de ce que peut être la violence des femmes dans l’acte sexuel : pas de fouets, pas de partenaires attachés, pas de vêtements déchirés, pas d’insultes, pas de queues introduites dans la violence, non, juste la violence psychologique, concrétisée ici par les menottes toutes imaginaires ...